Miser plus que jamais sur le développement

le 14 juillet 2016

Bonjour à tous. Merci Rajesh de vos aimables paroles de présentation.

Je suis heureuse de revenir au Center for Global Development (CGD), qui cette année fête ses quinze ans. Alliant idéalisme et réalisme, le CGD a considérablement enrichi le dialogue mondial sur le développement. Nancy Birdsall — votre présidente fondatrice — a déployé ses remarquables talents et sa passion pour promouvoir cette cause essentielle.

Je souhaiterais passer en revue certaines de vos contributions. Lorsque la crise financière mondiale a éclaté, vous avez préconisé la mise en place d’un vaste dispositif d’appui pour aider les pays en développement à y faire face. Vous avez lutté sans relâche pour accroître l’efficacité de l’aide et accélérer la mise au point de vaccins. Vous avez défendu l’adoption de mesures pratiques pour accompagner les États fragiles tels qu’Haïti, le Liberia ou le Soudan du Sud.

Enfin — comment pourrai-je l’oublier — c’est avec énergie et détermination que vous avez appuyé l’approbation des réformes des quotes-parts et de la gouvernance du FMI.

Nancy, à l’heure où vous quittez vos fonctions, je tiens à vous remercier de votre travail exceptionnel à la tête du CGD. Le CGD n’est pas simplement un institut de réflexion, sous votre direction il est devenu un institut de réflexion et d’action.

Mesdames et Messieurs, il n’a pas fallu attendre le scrutin du Brexit pour comprendre que la faible croissance, le creusement des inégalités et le manque d’emplois s’étaient ajoutés aux difficultés sociales et géopolitiques pour nourrir la montée du populisme et du repli sur soi. Aujourd’hui, le risque le plus redoutable est celui de voir le monde tourner le dos à la coopération mondiale, cette coopération qui a bien défendu nos intérêts à tous.

Il est un groupe de pays qui seraient particulièrement lésés par un arrêt de la coopération. Or, ironiquement, ce sont précisément ces pays qui offrent des perspectives prometteuses à l’économie mondiale face au vieillissement démographique qui limite le rôle des pays avancés et émergents dans la future croissance mondiale.

Vous l’aurez deviné, je veux parler de la soixantaine de pays à faible revenu qui représentent près d’un cinquième de la population mondiale. L’an dernier, la communauté internationale a pris des engagements historiques pour réaliser les objectifs de développement durable qui ne doivent «laisser personne de côté», les pays les plus pauvres ayant besoin de l’aide la plus soutenue pour renforcer leur travail de développement.

Aujourd’hui, nous devons veiller à ce que ces engagements se matérialisent, en dépit des difficultés que nous devons surmonter dans tant d’autres domaines.

1. Défis pour les pays à faible revenu

Notre mission visant à améliorer les conditions de vie des pays en développement a considérablement avancé durant ces quinze dernières années. Un milliard de personnes ont échappé à l’extrême pauvreté, aidées en cela par la croissance en Chine et en Inde.1 La mortalité juvénile a chuté de façon spectaculaire. Des percées ont été enregistrées face au Sida, au paludisme et à la tuberculose.

La croissance économique dans la plupart des pays à faible revenu a été solide, pour se situer en moyenne à 6 %, contre 3½ % durant les années 1990.2

Malgré cela, des millions de personnes restent sur la touche. Dans certains États fragiles, la croissance moyenne n’a pas dépassé 2–3 % depuis le début du siècle.3 Sur la soixantaine de pays à faible revenu, 16 seulement ont atteint l’objectif de réduction de la pauvreté extrême. Sans une nette accélération de la croissance, 20 d’entre eux risquent de pas pouvoir l’atteindre même d’ici 2030.4

La communauté mondiale a ainsi devant elle une tâche que Nelson Mandela a on ne peut plus clairement définie :

«Tant que la pauvreté, l’injustice et les inégalités flagrantes persisteront dans notre monde, nul ne pourra véritablement s’accorder un repos».5

Notre principale mission est donc claire. Elle est définie et façonnée par les objectifs de développement durable que nous avons adoptés l’an dernier d’un commun accord.

Il pourrait être tentant de penser que nous continuerons de progresser en maintenant simplement le cap que nous nous sommes fixé par le passé. Mais les obstacles évoluent et de nouvelles difficultés surgissent, aussi devons-nous toujours être soucieux des défis qui nous attendent. Je souhaiterais en évoquer trois :

  • Premièrement, les basculements démographiques. D’ici 2035, la population en âge de travailler d’Afrique subsaharienne dépassera celle du reste du monde.6 On peut y voir là un dividende démographique qui pourrait avoir pour effet d’accroître le revenu par habitant et d’impulser la croissance en Afrique et dans le monde entier.

Il y a toutefois un risque. Si nous ne parvenons pas à donner à cette nouvelle génération les moyens de vivre, si nous ne sommes pas en mesure de lui faire profiter du bien-être mondial, nous devrons alors nous préparer à des phénomènes migratoires et à des troubles politiques sans précédent. Ne nous faisons pas d’illusions : ni les océans, ni les frontières bien gardées ne parviendraient à les contenir.

  • Deuxièmement, le changement climatique. Les catastrophes naturelles s’abattent sur les pays pauvres de façon disproportionnée. Entre 2006 et 2015, elles ont frappé une fois et demie plus souvent les pays à faible revenu que les pays plus développés7.

Plus de trois quarts des pays à faible revenu sont très vulnérables ou extrêmement vulnérables au changement climatique8. Cette vulnérabilité pourrait également aboutir à des tensions migratoires et à une aggravation des risques de conflit.

  • Troisièmement, le risque de conflit violent demeure présent, y compris sous la forme de guerres civiles ou de terrorisme. Selon le Rapport sur le développement dans le monde — que nous devons également à Nancy — pour chaque période de violence grave dont souffre un pays pendant trois ans, la réduction de la pauvreté perd près de 3 points de pourcentage par rapport à la moyenne.9

L’impact sur la croissance donne également à réfléchir. Depuis le début du siècle, le PIB par habitant des États fragiles n’a progressé que de 15 % ou moins, contre 70 % dans les autres pays à faible revenu.10

2. Ripostes

Outre ces défis à long terme, la conjoncture économique mondiale est pour le moins peu propice. J’espérais que la mise à jour de juillet des Perspectives de l’économie mondiale allait être plus optimiste que l’édition d’avril qui tablait sur un taux de croissance de 3,2 % en 2016. Or, comme je le signalais tantôt, le Brexit a alourdi les incertitudes qui pèsent sur les perspectives.

S’agissant plus concrètement des pays à faible revenu, le ralentissement de la demande chinoise et la chute des cours des matières premières ont porté atteinte aux exportateurs de produits de base sans pour autant doper la consommation chez les importateurs comme nous nous y attendions. Que faire?

Je ne surprendrai personne en disant que nos conseils visent avant tout le maintien de la résilience grâce à une saine gestion macroéconomique.

La raison en est simple : la réussite relative affichée par les pays à faible revenu durant ces dernières années s’explique en grande partie par la solidité de leurs politiques macroéconomiques. J’entends par là celles qui contribuent à une faible inflation, à des déficits budgétaires gérables, à des taux de change compétitifs et à de faibles niveaux d’endettement public.

L’expérience de la dernière crise financière démontre à quel point il importe d’être prêt à parer aux imprévus grâce à des politiques prudentes. Par exemple, en 2009, tandis que d’autres pays peinaient, plus de 80 % des pays à faible revenu ont continué d’afficher des taux de croissance positifs grâce en partie aux mesures exécutées les années précédentes.11

En effet, selon nos estimations, jusqu’à trois cinquièmes des résultats économiques d’un pays sont attribuables à ses politiques nationales plutôt qu’à l’évolution de la conjoncture extérieure.12

Mais, me direz-vous à juste titre, le FMI n’a-t-il autre chose à offrir que des conseils bienveillants pour maintenir une faible inflation et la prudence des finances publiques?

Je voudrais à ce propos attirer votre attention sur trois axes du travail que nous menons avec nos pays membres depuis quelques années, à savoir i) la mobilisation de ressources pour le développement, ii) les investissements efficients dans les infrastructures et iii) la croissance inclusive, autant d’ingrédients essentiels pour réussir le développement.

Ressources

S’équiper pour être en mesure de relever les défis que l’avenir nous réserve a un coût. Les pays à faible revenu disposent de plus en plus des outils leur permettant de le financer par leurs propres moyens en élargissant les assiettes fiscales et en renforçant l’administration de l’impôt. Puisque la moitié deces pays ont des ratios de pression fiscale inférieurs à 15 %, ils offrent de vastes possibilités d’accroître la mobilisation de recettes intérieures.13

Par ailleurs, la communauté internationale doit également prévenir les transferts artificiels de bénéfices des entreprises vers les pays à faible taux d’imposition et la fraude fiscale des grosses fortunes. Nous travaillons en étroite collaboration avec l’OCDE et la Banque mondiale sur ces dossiers et sur ce qu’il est convenu d’appeler le projet BEPS.

L’aide publique représente de nos jours une part plus modeste des flux financiers vers les pays en développement, mais elle reste importante. L’APD a progressé de 7 % en termes réels en 2015, mais les statistiques induisent quelque peu en erreur car le gros de cette augmentation correspond à des dépenses intérieures en faveur des réfugiés. En termes concrets, l’APD se maintient aux alentours de 0,3 % du revenu national brut, soit un niveau nettement inférieur à l’objectif de 0,7 % .14

À l’évidence, il est possible d’accroître à la fois le niveau et le degré d’efficience de l’aide et j’encourage tous les pays à faire mieux en la matière.

Un dernier point sur les ressources : les envois de fonds des travailleurs migrants représentent une source de recettes grandissante pour les pays plus pauvres, mais les coûts de transaction sont élevés (ils sont en moyenne de 8 %).15 Il est grand temps d’honorer les engagements pris par le G-20 pour réduire ces coûts.

Par ailleurs, la semaine prochaine je serai à New York pour prononcer un discours sur l’importance du maintien des relations de correspondance bancaire avec les pays à faible revenu; l’accès aux marchés financiers reste en effet incontournable pour le développement.

Infrastructure

Ces ressources doivent bien entendu être utilisées à bon escient. À cet égard, nous insistons particulièrement sur l’amélioration des infrastructures publiques.

Songeons à ce qui suit : les 48 pays d’Afrique subsaharienne produisent ensemble le même volume d’électricité qu’un seul pays avancé, l’Espagne.16 Manifestement, pour que le continent puisse mettre en valeur son potentiel il aura besoin de meilleures infrastructures.

Cependant, le prix à payer est considérable. Selon les estimations de la CNUCED, le total des besoins d’investissement en infrastructure des pays en développement se situe dans une fourchette de 3.300 à 4.500 milliards de dollars par an.17 Il sera donc crucial d’arriver à concilier l’augmentation des dépenses et le maintien d’un niveau d’endettement viable, ce dont tiennent compte les révisions que nous avons apportées à nos politiques d’endettement applicables aux pays à faible revenu.

Enfin, le FMI n’a ménagé aucun effort pour mettre à la disposition des pays membres les outils et le savoir-faire permettant d’accroître les investissements publics de manière transparente et efficiente au plan des coûts, et ainsi contribuer à faire en sorte que les nouveaux investissements aient un effet positif durable.

Inclusion

Par-delà les ressources et les infrastructures, nous travaillons avec nos pays membres sur les moyens de rendre la croissance plus inclusive. La réduction des inégalités n’obéit pas simplement à un impératif social, elle contribue à renforcer et à pérenniser la croissance.

Je suppose que nous accorderons tous sur la nécessité de mettre en valeur le capital humain, notamment en investissant dans la santé et dans l’éducation. Ces investissements ont un rendement élevé car ils sont générateurs de productivité et de bien-être. De manière plus précise, l’investissement dans l’éducation des jeunes filles est probablement le meilleur investissement que puisse réaliser un pays en développement.

De façon plus générale, promouvoir l’équité de genre — notamment au regard de l’accès à la santé et à la finance — est un «moyen sûr» de promouvoir une croissance inclusive. Je suis particulièrement encouragée par les conclusions d’un nouveau Document de travail des services du FMI selon lesquelles l’autonomisation des femmes peut également contribuer à la diversification de l’économie!

Ce document, qui est publié aujourd’hui, va jusqu’à signaler qu’une plus grande égalité de genre permettrait à un pays qui se situerait au bas du tableau de la diversification des exportations de se hisser aux alentours de la moyenne.18 Cette conclusion devrait trouver des échos particulièrement retentissants dans beaucoup de pays exportateurs de matières premières.

Enfin, je tiens à souligner l’importance de la promotion de l’inclusion financière. Le «développement financier», à savoir la plus grande utilisation des instruments financiers existants et l’adoption de nouveaux instruments, peut produire de gros dividendes. Par exemple, selon nos estimations, en Afrique subsaharienne la croissance pourrait gagner environ 1½ point de pourcentage si nous parvenions à rapprocher le niveau de développement financier à la moyenne internationale.19

3. Le rôle des institutions de Bretton Woods

Chère Nancy, vous quittez la direction du CGD mais celui-ci poursuivra son travail et je suis persuadée qu’il continuera de le faire de manière exemplaire, comme il l’a fait depuis que vous l’avez fondé. Je peux également vous assurer que le FMI, et s’ils me permettent de parler en leur nom, nos collègues et amis de la Banque mondiale, poursuivront le travail engagé.

Tout comme le CGD, les institutions sœurs de Bretton Woods peuvent s’enorgueillir de l’aide qu’elles ont apportée à leur pays membres à faible revenu. Je ne citerai que quelques exemples :

  • Grâce à l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), nous avons accordé plus de 76 milliards de dollars d’ allégement de dette aux pays les plus pauvres de la planète depuis 1996.20 Depuis 2005, l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) a permis d’accorder 50 milliards de dollars de plus.21

Grâce à cet allégement, les pays bénéficiaires ont réussi à accroître les dépenses de lutte contre la pauvreté de près de 3 points de PIB en moyenne.22

  • Suite à la crise financière mondiale, le FMI a accordé 13 milliards de dollars de financements concessionnels. L’an dernier, dans le cadre des efforts déployés au titre du Financement du développement, nous avons accru l’accès à nos prêts concessionnels de 50 % et maintenu des taux d’intérêt nuls.
  • Nous avons en outre intensifié notre travail de développement des capacités, par exemple dans la mobilisation de recettes intérieures et la gestion des finances publiques. Je viens de retenir ces deux domaines comme axes prioritaires de nos travaux à venir et nous y intensifions particulièrement nos activités de renforcement des capacités.

De fait, nous avons engagé un vaste travail de mobilisation de fonds pour être en mesure de fournir ce type de services à nos pays membres dans les proportions requises.

Il va de soi que les services du FMI travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues de l’autre côté de la 19e rue. Je tiens particulièrement à saluer les initiatives menées par la Banque mondiale pour aider les réfugiés, lutter contre les maladies infectieuses et, bien entendu, pouvoir atteindre l’objectif de l’éradication de la pauvreté extrême d’ici 2030.

Beaucoup d’encre a coulé dernièrement sur la volonté de la Banque mondiale d’étendre ses activités de prêt à des domaines normalement couverts par le FMI. Je peux vous assurer que nous sommes étroitement en contact sur ces opérations et que nos deux institutions sont parfaitement conscientes de la mission du FMI au regard de la stabilité économique et des politiques macroéconomiques propices à la croissance.

Conclusion

Ceci m’amène à ma conclusion.

Comme je vous le disais tout au début, nous nous trouvons à un tournant. Nous savons que la mondialisation et l’intégration plus poussée de la dernière génération ont produit de considérables bienfaits économiques pour beaucoup de personnes. Mais malgré cela les laissés-pour-compte restent nombreux.

À moins que nous ne commettions de lourdes erreurs durant les années à venir, je suis absolument convaincue que les 1,3 milliard de personnes qui vivent dans les pays en développement à faible revenu auront plus que jamais la possibilité de profiter de l’économie mondiale et d’y contribuer. Ce sont là de bonnes nouvelles pour ces personnes et pour les autres 6 milliards de citoyens qui profiteront de ce bien mondial.

Par exemple, en mettant en œuvre les politiques appropriées pour tirer parti des dividendes démographiques, les revenus par habitant en Afrique subsaharienne pourraient — ou plutôt «devraient»— augmenter de 50 % d’ici 2050.23

Cela dit, pour atteindre cet objectif il faudra un solide appui extérieur et de vastes investissements dans le capital physique et humain. Quelque 18 millions de nouveaux emplois seront nécessaires chaque année d’ici 2035 et cela devra s’accompagner d’un véritable basculement du travail informel vers le travail formel.24

La tâche est redoutable et, Nancy, j’aurais souhaité pouvoir compter sur votre leadership dans cette entreprise. Je sais toutefois que nous poursuivrons ce travail, animés par votre inspiration, en misant plus que jamais sur la quête du développement économique.

Pour conclure, permettez-moi de citer une nouvelle fois Nelson Mandela :

«Lorsque les personnes sont résolues, elles peuvent surmonter toutes les adversités».25

Je vous remercie de votre attention.



[1] Organisation des Nations Unies, Rapport 2015 sur les Objectifs du Millénaire pour le développement.

[2]Perspectives de l’économie mondiale.

[3]Perspectives de l’économie mondiale .

[4]FMI, Macroeconomic Developments in Low-Income Developing Countries, octobre 2014, p.17.

[5]Discours prononcé par Nelson Mandela pour la campagne «Make Poverty History», Londres, Royaume-Uni, 3 février 2005.

[6]FMI, Perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, avril 2015, p. 25.

[7]FMI, Macroeconomic Developments and Prospects in Low-Income Developing Countries, novembre 2015, p.32.

[8]Ibid.

[9]Rapport sur le développement dans le monde 2011, p. 4.

[10]FMI, Financing for Development—Revisiting the Monterrey Consensus, juillet 2015, p.10.

[11]FMI, Macroeconomic Developments in Low-Income Developing Countries, octobre 2014, p.12.

[12]FMI, Perspectives de l’économie mondiale, chapitre 4, octobre 2012.

[13]FMI, Financing for Development—Revisiting the Monterrey Consensus, juillet 2015.

[14]OCDE-CAD.

[15]FMI, Financing for Development—Revisiting the Monterrey Consensus, juillet 2015.

[16]Vivien Foster et Cecilia Briceño-Garmendia (eds.), 2010, Africa’s Infrastructure: A Time for Transformation. Publication conjointe de l’Agence française de développement et de la Banque mondiale.

[17]CNUCED, Rapport sur les investissements dans le monde, 2014.

[18]Document de travail du FMI : Gender Equality and Economic Diversification, juillet 2016.

[19]FMI, Perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne — Un changement de cap s’impose, avril 2016, p. 52.

[20]Fiche technique du FMI : Allégement de la dette au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

[21]FMI et Banque mondiale, Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et Initiative d’allégement de la dette multilatérale (IADM) — Mise à jour statistique, mars 2016.

[22]FMI et Banque mondiale, Public Debt Vulnerabilities in Low-Income Countries: The Evolving Landscape, décembre 2015.

[23]FMI, Perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, avril 2015, p. 25.

[24] Ibid.

[25]Interview, Johannesburg, Afrique du Sud, 14 novembre 2006.

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