Le conseil d’administration du FMI achève la quatrième revue du programme appuyé par l’instrument de coordination de la politique économique (ICPE), et la première revue de l’accord de confirmation et de l’accord au titre de la facilité de crédit de confirmation (FCC), et conclut les consultations de 2021 au titre de l’article IV

le 11 janvier 2022

  • Les indicateurs récents indiquent qu’une reprise robuste est en cours, tirée par la production industrielle, les services et les activités de vente au détail. Le nombre de cas de COVID-19 reste peu élevé par rapport à d’autres pays et environ 14 % de la population adulte est vaccinée.
  • Les résultats enregistrés dans le cadre du programme restent satisfaisants. Parallèlement au programme appuyé par l’ICPE, l’accord de confirmation et l’accord au titre de la FCC contribuent à soutenir les autorités dans leur riposte à la crise, à favoriser une reprise généralisée, à mobiliser des financements concessionnels supplémentaires et à renforcer la position extérieure de l’UEMOA. L’achèvement de la revue de l’accord de confirmation et de l’accord au titre de la FCC permet de décaisser 129,4 millions de DTS (environ 180 millions de dollars).
  • Le maintien de la stabilité macroéconomique, l’amélioration de la prestation des services publics, la suppression progressive des subventions à l’énergie, l’accroissement des investissements dans l’éducation et la protection sociale, ainsi que l’accélération des réformes visant à éliminer les principaux obstacles au développement du secteur privé favoriseront une croissance vigoureuse, inclusive et porteuse d’emplois.

Washington: Aujourd’hui, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la quatrième revue du programme appuyé par l’instrument de coordination de la politique économique (ICPE) [1] , et la première revue de l’accord de confirmation [2] et de l’accord au titre de la facilité de crédit de confirmation (FCC) [3] . L’achèvement de la revue permet de décaisser 129,4 millions de DTS (environ 180 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements au titre des accords à 258,8 millions de DTS (environ 360 millions de dollars). Approuvé le 10 janvier 2020, le programme triennal appuyé par l’ICPE du Sénégal repose sur trois piliers : i) réaliser une croissance inclusive et tirée par le secteur privé, ii) consolider la stabilité macroéconomique au moyen d’une politique budgétaire prudente et d’une saine gestion de la dette, et iii) gérer de façon durable et transparente les recettes tirées du pétrole et du gaz (voir le communiqué de presse n° 20/06 ). L’accord combiné de 18 mois conclu avec le Sénégal au titre du mécanisme des accords de confirmation et de la FCC pour un montant total équivalant à 140 % de sa quote-part a été approuvé le 7 juin 2021 dans le but d’accompagner la riposte des autorités à la crise de la COVID-19, de mobiliser des financements concessionnels supplémentaires et de renforcer la position extérieure de l’UEMOA (voir le communiqué de presse n° 21/259 ). Les autorités tiennent leurs engagements s’agissant de la transparence sur les dépenses liées à la COVID‑19 : elles ont publié des rapports d’exécution budgétaire détaillés, les résultats d’un audit spécial portant sur le fonds COVID-19 et ceux d’un audit consacré à la conformité des procédures de passation de marchés liés à la COVID-19. Le rapport final de la Cour des comptes sur le budget 2020 et l’exécution des dépenses liées à la COVID-19 est attendu pour mars 2022.

À l’issue des délibérations du conseil d’administration, M. Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration ci-après :

« La pandémie de COVID-19 a mis un coup d’arrêt à la forte croissance et aux progrès en matière de développement enregistrés depuis une décennie au Sénégal. Elle a été à l’origine de graves difficultés pour de nombreux ménages, même si la riposte énergique des autorités a atténué ses répercussions sur l’économie sénégalaise, qui est désormais sur la voie d’une reprise vigoureuse.

Les perspectives sont favorables, à condition que les risques et la vulnérabilité croissante soient bien gérés. Les perspectives risquent d’être révisées à la baisse, notamment en raison des incidences persistantes de la pandémie, de l’augmentation des cours du pétrole, de l’instabilité de la situation sécuritaire dans la région, d’une mise en œuvre ralentie des réformes, et de retards dans le lancement de la production de pétrole et de gaz. La dette publique ayant continué d’augmenter ces dernières années, il convient de suivre avec attention les risques qui pèsent sur la viabilité de la dette.

Appuyé par l’instrument de coordination de la politique économique, l’accord de confirmation et l’accord au titre de la facilité de crédit de confirmation, le programme de réformes des autorités reste approprié pour atteindre les objectifs du programme, à savoir promouvoir une croissance forte et inclusive, tout en préservant la stabilité macroéconomique et en maîtrisant les risques pesant sur la viabilité de la dette.

La politique budgétaire doit rester ancrée par un équilibrage crédible, fondé sur l’augmentation des recettes et axé sur l’objectif d’un déficit de 3 % du PIB d’ici 2024, conformément aux engagements pris au sein de l’UEMOA. La communication et la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme seront essentielles à cet égard, de même que des mesures destinées à limiter les subventions aux carburants, qui doivent s’accompagner d’une protection des groupes vulnérables.

La réalisation d’une croissance plus inclusive nécessitera également d’améliorer davantage le climat des affaires, de renforcer le dispositif de protection sociale, d’élargir l’accès à une éducation de qualité et de lutter contre le chômage des jeunes. L’allocation de DTS dégage des marges de manœuvre pour soutenir la protection sociale, le secteur de la santé et la reprise économique. Les réformes en cours visant à améliorer la gestion des finances publiques contribueront à renforcer l’efficacité et la transparence des dépenses, en particulier celles liées aux DTS.

Bien que le système financier ait résisté à la pandémie, il convient de corriger des faiblesses de longue date, notamment celles du cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et d’accélérer les réformes visant à promouvoir l’inclusion financière. »

Le conseil d’administration a également achevé les consultations de 2021 au titre de l’article IV [4] avec le Sénégal.

Une reprise vigoureuse est en cours depuis mi-2020, tirée par la production industrielle et le secteur tertiaire, si bien que la croissance de 2021 a été révisée à la hausse, de 3 ½ % à environ 5 %. La reprise devrait se poursuivre en 2022 et au-delà, et la production de pétrole et de gaz lui donnera un coup de fouet temporaire au cours de la période 2023–24.

La deuxième loi de finances rectificative pour l’année 2021 intègre de nouvelles dépenses exceptionnelles liées à l’utilisation d’environ deux tiers de l’allocation de DTS du Sénégal (0,9 % du PIB) pour soutenir la reprise ainsi que renforcer la protection sociale et le secteur de la santé, notamment la production de vaccins dans le pays. Conjugué à des dépenses supplémentaires consacrées aux subventions à l’énergie, cela portera le déficit 2021 à 6,3 % du PIB. La dette du secteur public du Sénégal devrait atteindre 73 % du PIB en 2021 avant de diminuer progressivement pour passer au-dessous de 60 % du PIB. Le déficit du compte des transactions courantes en 2021 devrait se creuser à 10,6 % du PIB puis diminuer à environ 5 % du PIB à moyen terme Le système financier a bien résisté à la pandémie, grâce en partie à la politique accommodante de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui a notamment fourni des liquidités supplémentaires aux banques.

Les perspectives laissent entrevoir le maintien d’une activité plus vigoureuse, parallèlement à l’atténuation des répercussions de la pandémie, mais elles sont entourées de fortes incertitudes et risquent d’être révisées à la baisse. Les risques concernent des flambées successives de COVID-19, une détérioration de la situation sécuritaire dans la région, des retards dans le démarrage de la production de pétrole et de gaz, et une hausse rapide des taux d’intérêt au niveau mondial.

Évaluation du Conseil d’Administration [5]

Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Ils félicitent les autorités pour leur riposte vigoureuse à la pandémie et l’avancement des réformes dans le cadre des programmes appuyés par le FMI. Les administrateurs conviennent que les paramètres fondamentaux de la croissance restent solides, bien que les perspectives risquent d’être révisées à la baisse. Ils incitent les autorités à mettre en œuvre leur programme de réformes avec détermination afin de poser les fondations d’une croissance vigoureuse, inclusive et durable.

Les administrateurs avertissent que la politique budgétaire doit rester ancrée par le critère de convergence de l’UEMOA qui limite le déficit budgétaire à 3 % du PIB à l’horizon 2024. Compte tenu de la réduction de l’espace budgétaire et de l’augmentation de la dette publique, ils conviennent qu’un rééquilibrage budgétaire à moyen terme axé sur les recettes sera essentiel pour favoriser la stabilité macroéconomique, atténuer la vulnérabilité liée à la dette et renforcer la stabilité extérieure de l’UEMOA. Il est par ailleurs capital de limiter les subventions à l’énergie afin de dégager de l’espace budgétaire en faveur d’autres dépenses prioritaires. À cet égard, les administrateurs se félicitent qu’une augmentation des dépenses sociales soit déjà prévue au budget 2022. Les administrateurs encouragent les autorités à privilégier les emprunts concessionnels et soulignent qu’une amélioration de la gestion de la dette publique aidera à préserver la viabilité de la dette.

Les administrateurs saluent les progrès accomplis sur les mesures de bonne gouvernance s’agissant des dépenses liées à la COVID-19. Ils soulignent la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des réformes de la gestion des finances publiques afin d’améliorer la transparence et l’efficacité des dépenses, en réduisant notamment le recours aux contrats de marchés publics sans appel d’offres. Les administrateurs indiquent qu’une plus grande portion de l’allocation de DTS aurait pu être utilisée pour atténuer les risques budgétaires, tout en insistant sur l’importance de veiller à la transparence et à la responsabilité s’agissant des dépenses liées aux DTS.

Les administrateurs saluent le programme de réformes structurelles des autorités. Ils conviennent que l’accélération de sa mise en œuvre et la réalisation d’une croissance plus inclusive exigeront d’améliorer davantage le climat des affaires, de renforcer le dispositif de protection sociale, d’élargir l’accès à une éducation de qualité et de lutter contre le chômage des jeunes.

Les administrateurs prennent note des retombées bénéfiques pour la croissance qui découleront du lancement de la production de pétrole et de gaz. Ils encouragent les autorités à parachever le cadre budgétaire pour la gestion des recettes issues du pétrole et du gaz en amont de la préparation du budget 2023, et à communiquer les projections de recettes en toute transparence.

Les administrateurs conviennent que le système financier reste globalement sain. Ils prônent des mesures décisives visant à améliorer l’inclusion financière, à s’attaquer aux poches de vulnérabilité restantes et à limiter les risques budgétaires engendrés par les institutions financières en difficulté. Les administrateurs soulignent également l’importance de remédier aux défaillances du cadre de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme afin d’éviter des répercussions économiques néfastes.

Il est prévu que la prochaine consultation avec le Sénégal au titre de l’article IV se déroulera dans les 24 mois, conformément à la décision du conseil d’administration sur le cycle des consultations pour les pays membres ayant conclu un accord avec le FMI.



[1] L’instrument de coordination de la politique économique (ICPE) est un outil non lié à un financement qui est à la disposition de tous les pays membres du Fonds monétaire international (FMI). Il permet aux autorités de manifester leur volonté de réforme et d’accélérer la mobilisation de financements issus d’autres sources. La mise en place de l’ICPE s’inscrit dans l’action plus globale du FMI consistant à renforcer le dispositif mondial de sécurité financière, un ensemble d’instruments d’assurance et de prêt que les pays peuvent solliciter s’ils sont confrontés à une crise.

[2] Lorsque leur économie est en crise, les pays ont souvent besoin de financement pour pouvoir surmonter leurs problèmes de balance des paiements. Depuis sa création en juin 1952, l’accord de confirmation du FMI constitue le principal instrument de prêt à l’intention des pays émergents et des pays avancés. Il a été réaménagé en 2009, au même titre que l’ensemble des instruments du FMI, pour lui donner plus de souplesse et ainsi mieux répondre aux besoins des pays membres. Les conditions ont été rationalisées et simplifiées, et les pays bénéficiaires disposent d’emblée de davantage de fonds. En outre, les nouvelles modalités élargissent les possibilités d’un niveau d’accès élevé à titre de précaution.

[3] La facilité de crédit de confirmation (FCC) fournit une aide financière aux pays à faible revenu qui ont des besoins immédiats sur le plan de la balance des paiements. La FCC a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (fonds fiduciaire RPC) dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du FMI et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de choc ou de crise.

[4] Conformément aux dispositions de l’article IV de ses Statuts, le FMI procède, habituellement chaque année, à des consultations bilatérales avec ses pays membres. Une mission des services du FMI se rend dans le pays, recueille des données économiques et financières, et s'entretient avec les responsables nationaux de l'évolution et des politiques économiques du pays. De retour au siège, les membres de la mission rédigent un rapport qui sert de cadre aux délibérations du conseil d'administration.

[5] À l’issue des délibérations, la directrice générale, en qualité de présidente du conseil d’administration, résume les vues des administrateurs, et ce résumé est communiqué aux autorités du pays. On trouvera une explication des termes convenus utilisés communément dans les résumés des délibérations du conseil d’administration à l’adresse : https://www.imf.org/external/french/np/sec/misc/qualifiersf.htm .

Tableau 1. Sénégal : principaux indicateurs économiques et financiers, 2019–26

2019

2020

2021

2022

2023

2024

2025

2026

Prel.

EBS/21/44

Est.

EBS/21/44

Proj.

EBS/21/44

Proj.

Projections

Revenu national et prix

PIB à prix constants

4.4

1.5

1.5

3.7

5.0

5.5

5.5

9.5

10.3

5.4

5.5

Dont: PIB hors hydrocarbures

4.4

1.5

1.5

3.7

5.0

5.5

5.5

5.9

6.0

6.0

6.0

Dont: PIB hydrocarbures

137.1

-3.1

-2.4

Dont: PIB hors agriculture

4.4

-0.8

-0.8

3.8

5.1

5.6

5.5

10.2

11.2

6.1

6.0

Déflateur du PIB

1.9

2.3

2.3

1.9

2.5

2.1

2.3

2.0

1.8

1.9

1.9

Prix à la consommation

Moyenne annuelle

1.0

2.5

2.5

2.0

2.5

2.0

2.5

1.5

1.5

1.5

1.5

Fin de période

0.6

2.4

2.4

2.2

3.6

1.7

1.5

0.8

2.1

1.0

1.9

Secteur extérieur

Exportations, f.à.b. (francs CFA)

15.5

-10.5

-7.1

6.4

17.1

16.2

9.6

20.4

33.8

4.8

2.3

Importations, f.à.b. (francs CFA)

6.2

-6.7

-6.1

11.5

12.7

6.7

8.1

11.5

12.9

6.5

4.1

Volume des exportations

18.8

-7.2

-1.7

2.8

-1.5

15.2

7.9

29.0

39.2

5.6

3.4

Volume des importations

3.9

3.9

1.0

3.5

3.9

13.0

8.6

11.4

7.6

8.0

4.2

Termes de l'échange ("–" = détérioration)

-4.8

7.4

1.7

-3.8

9.6

6.8

2.0

-6.8

-8.4

0.6

-1.0

Taux de change effectif nominal

-1.3

Taux de change effectif réel

-1.8

Monnaie au sens large

8.2

12.4

12.3

6.2

15.3

8.6

13.0

Avoirs intérieurs nets

7.4

14.4

16.4

7.6

9.3

10.7

11.1

Crédit à l'État (net)

1.7

15.4

15.4

2.3

7.0

4.0

7.1

Crédit à l'économie (net)

6.1

1.2

1.2

5.9

3.7

7.9

5.1

Opérations financières de l'État

Recettes

20.4

20.0

20.0

20.2

20.4

21.0

21.0

21.4

21.7

22.9

23.8

Dons

1.6

2.3

2.3

1.9

1.5

2.1

1.8

1.8

1.6

1.5

1.5

Dépenses totales et prêts nets

24.3

26.4

26.4

25.7

26.7

25.2

25.7

25.1

24.7

25.9

26.9

Solde budgétaire global

Base ordres de paiement, dons exclus

-5.5

-8.7

-8.7

-7.4

-7.9

-6.3

-6.6

-5.5

-4.6

-4.5

-4.5

Base ordres de paiement, dons inclus

-3.9

-6.4

-6.4

-5.4

-6.3

-4.2

-4.8

-3.7

-3.0

-3.0

-3.0

Capacité de financement (hors SENELEC/DSSI)

-3.1

-6.3

-6.3

-5.1

-6.0

-4.0

-4.5

-3.7

-3.0

-3.0

-3.0

Solde budgétaire primaire

-1.9

-4.3

-4.3

-3.3

-4.2

-2.1

-2.6

-1.6

-1.0

-1.0

-1.0

Épargne et investissement

Solde courant (transferts officiels inclus)

-8.1

-10.5

-10.0

-11.3

-10.6

-10.5

-9.4

-7.2

-4.0

-4.4

-4.4

Solde courant (transferts officiels exclus)

-8.4

-11.9

-11.5

-11.8

-10.8

-11.1

-9.8

-7.6

-4.3

-4.6

-4.6

Investissement intérieur brut

31.9

30.6

32.9

32.4

33.7

33.1

32.4

34.4

31.9

30.8

29.4

Publique2

6.3

6.9

6.9

7.1

7.7

7.6

8.0

7.7

7.7

7.8

7.9

Non publique

25.7

23.8

26.0

25.3

26.0

25.6

24.4

26.8

24.2

22.9

21.5

Épargne nationale brute

23.8

20.2

22.8

21.1

23.1

22.6

23.0

27.3

27.9

26.4

25.1

Publique

6.7

5.7

4.8

5.7

4.8

6.2

5.0

4.7

4.9

5.6

6.0

Non publique

17.1

14.5

18.0

15.4

18.3

16.5

18.0

22.6

23.0

20.8

19.1

Dette publique totale3

63.8

68.7

68.8

70.9

73.0

69.9

71.6

67.7

63.1

61.5

60.0

Dette publique intérieure 4

11.0

14.6

14.7

14.0

15.1

13.3

14.4

14.3

13.6

14.6

15.0

Dette publique extérieure

52.8

54.1

54.0

56.9

57.9

56.6

57.2

53.4

49.5

46.8

45.0

Service de la dette publique3

En pourcentage des recettes publiques

22.1

25.4

25.5

20.4

25.3

23.8

26.9

26.6

26.2

27.3

29.9

Pour mémoire

Produit intérieur brut (milliards de FCFA)

13,655

14185

14,185

14998

15,273

16,159

16,485

18,415

20,668

22,200

23,857

Dont non-hydrocarbures (milliards de FCFA)

13,655

14185

14,185

14998

15,273

16,159

16,485

18,008

19,481

20,970

22,615

Produit intérieur brut (milliards de dollars)

23.3

24.7

24.7

Part des hydrocarbures dans le PIB total (%)

2.2

5.7

5.5

5.2

Taux de change nominal (FCFA/dollars, moyenne annuelle)

586

574.8

575

Sources: autorités sénégalaises; estimations et projections des services du FMI.

1 Sur la base des nouveaux comptes nationaux, rebasé en 2014.

2 Reflète le reclassement de l’investissement public.

3 À compter de 2017, la dette, le service de la dette et les recettes publiques incluent des données préliminaires qui couvrent le secteur public au sens plus large.

4 La dette intérieure inclut les titres publiques émis en monnaie nationale et détenus par des résidents de l’UEMOA.

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