Précédents numéros
Écrivez-nous
Free Email Notification
Receive emails when we post new
items of interest to you.
Subscribe or
Modify your profile
|
|
|
|
magazine trimestriel du FMI |
|
Juin 2005
Volume 42,
Numéro
2 |
L'éducation au service
du développement
Cultiver les esprits
Joel E. Cohen et David E. Bloom
Joel Cohen (universités Rockefeller et Columbia) et David Bloom
(université Harvard) jugent le coût additionnel de l'universalisation
de l'éducation primaire à l'horizon 2015 — estimé à un
montant compris entre 6 milliards et
35 milliards de dollars par an
— non seulement abordable, mais aussi indispensable
car l'éducation
procure des avantages économiques, permet de bâtir des
sociétés solides et bien gérées et d'améliorer
la santé. Ils soulignent en outre que les obstacles à la
réalisation de l'objectif d'éducation primaire universelle
ne sont pas tous, loin s'en faut, d'ordre financier et relèvent,
pour un grand nombre d'entre eux, du domaine de la politique, de la
culture, de l'information et de l'organisation. Le monde devrait, selon
eux, se montrer encore plus ambitieux et viser l'accès de tous à un
enseignement secondaire de qualité, peut-être à l'horizon
2015, mais sans aucun doute d'ici au milieu du XXIe siècle.
(223 kb fichier pdf)
L'importance de la qualité
de
l'enseignement
Eric A. Hanushek
Il n'a pas de doute que l'éducation peut fortement stimuler
la croissance économique, écrit Eric Hanushek (université Stanford),
mais une simple augmentation des dépenses est rarement la
solution qui convient.
Les défis auxquels sont confrontés
au
XXIe siècle la plupart des pays
— y compris
les pays en développement — portent sur la qualité et
non la quantité. Or, c'est sur la quantité que sont
centrées les recherches économiques faites jusqu'à présent,
et c'est cela qu'il faut changer. Pour déterminer ce qui
marche et ce qui ne marche pas, il est essentiel d'évaluer
les résultats scolaires.
(135 kb fichier pdf)
Que faire pour aider
les pauvres?
Emanuele Baldacci,
Benedict Clemens, Qiang
Cui et Sanjeev Gupta
Nul ne conteste que le capital humain — sous la
forme d'un meilleur état de santé et de niveaux
d'instruction plus élevés — est un facteur déterminant
de la croissance économique et de la réduction
de la pauvreté. Mais comment les décideurs peuvent-ils
servir au mieux le développement avec le peu de ressources
publiques qu'ils ont? Les auteurs évaluent les effets
de diverses politiques sur les indicateurs sociaux et la croissance économique.
Ils concluent que les dépenses de santé et d'éducation
peuvent en fait améliorer le capital humain dans les
pays pauvres et les aider à atteindre les objectifs
du Millénaire pour le développement, mais seulement
si leurs gouvernants doivent rendre compte de leurs actes.
(121 kb fichier pdf)
Tenir les promesses
Birger Fredriksen
En Afrique subsaharienne, le taux d'achèvement des études
primaires est d'à peine 59 %, niveau bien inférieur à l'OMD
de 100 % concernant l'éducation primaire universelle.
Que peut faire la région pour accroître ses chances
d'atteindre cet objectif à l'horizon 2015? Birger Fredriksen,
ancien Conseiller principal de la Banque mondiale
en matière
d'éducation pour l'Afrique saharienne, soutient que la
région doit s'attacher, non plus à accroître
les admissions, mais à réduire les taux d'abandon
scolaire et à améliorer les résultats de
l'enseignement.
(103 kb fichier pdf)
La révolution silencieuse
Kin Bing Wu, Venita Kaul et
Deepa Sankar
Les universités
de l'élite indienne continuent à produire les scientifiques,
les ingénieurs et les gestionnaires de haut niveau qui ont
contribué à l'essor du secteur des technologies de
l'information dans les années 90. On connaît beaucoup
moins la récente révolution silencieuse de l'éducation
primaire, qui a fortement rehaussé le taux de scolarisation.
L'Inde doit maintenant réduire l'absentéisme chez
les enseignants et les élèves, abaisser les taux
de redoublement et d'abandon et améliorer les résultats
scolaires.
(110 kb fichier pdf)
|
|
Le financement de l'enseignement supérieur
Nicholas Barr
L'enseignement supérieur fait face à de nombreux
problèmes : financements insuffisants, médiocre
encadrement des étudiants et sous-représentation
déplorable des couches sociales défavorisées
dans un grand nombre de pays. S'ajoute à cela la nature
généralement régressive du financement
des universités, en ce sens qu'il mobilise l'ensemble
des contribuables mais bénéficie surtout aux classes
aisées.
Le Royaume-Uni a récemment engagé des
réformes pour remédier à ces problèmes.
Nicholas Barr (London School of Economics) examine les options à retenir
ou à écarter lorsqu'il s'agit de financer l'enseignement
tertiaire.
(126 kb fichier pdf)
Pour un pacte mondial
de l'éducation
Gene Sperling et Rekha Balu
Selon Gene Sperling et Rekha Balu (Conseil pour les
relations étrangères), il est temps que la communauté mondiale
donne suite à sa promesse d'établir un pacte mondial pour
assurer l'éducation universelle. Au cœur de ce pacte figure l'obligation
pour les pays en développement d'élaborer des plans d'éducation
qui soient vraiment efficaces, et pour les pays développés
de soutenir ces plans par des moyens encourageant
au maximum l'expansion d'une éducation fondamentale universelle
gratuite et de qualité.
Les auteurs appellent à un financement prévisible et de
longue durée des charges récurrentes, ainsi qu'au renforcement
de l'initiative de mise en œuvre accélérée de la
Banque mondiale.
(121 kb fichier pdf)
Rendre l'aide plus performante
Dean T. Jamison et Steven Radelet
Dean Jamison (université de Californie, Los Angeles) et Steven
Radelet (Centre pour le développement mondial) jugent plausibles
une progression sensible d'ici à 2015 vers l'objectif d'éducation
primaire universelle, mais elle dépendra beaucoup de l'efficacité de
l'aide des donateurs. Ils passent en revue le bilan des fonds à vocation
spéciale en matière de santé et évoquent la
possibilité d'une aide à l'éducation qui soit elle
aussi axée sur les résultats.
(129 kb fichier pdf)
Également dans ce numéro
Petits poissons, grande
mare
Augusto de la Torre et Sergio Schmukler
Un grand nombre de pays en développement ont réformé leurs
marchés des valeurs mobilières dans les années
90. Les réformes se sont intensifiées, et avec elles
les attentes concernant l'évolution des marchés financiers.
Mais aujourd'hui, la situation de ces marchés dans les pays
en développement est contrastée. Les résultats
ont été particulièrement décevants
en Amérique latine : bien que certains des pays de
cette région aient embrassé l'intégration
financière avec plus d'enthousiasme que les pays asiatiques,
ils ont pris un retard considérable sur ces derniers dans
l'approfondissement du marché intérieur des valeurs
mobilières. Qu'est-ce qui explique ce résultat et
quelles leçons en retenir pour l'effort de réforme
futur?
(126 kb fichier pdf)
Le Brésil : un remarquable parcours
Pablo Fonseca P. dos Santos
L'économie brésilienne récolte enfin les fruits des
réformes engagées il y a plus de 10 ans. L'auteur, qui fait
partie du Ministère des finances du Brésil, examine le bilan
du pays depuis l'élection de Lula da Silva à la présidence
en 2002 et décrit les réformes restant à accomplir.
(109 kb fichier pdf) |
Rubriques
Lettre de la rédaction
(64 kb fichier pdf)
Courrier des lecteurs
Deux réponses aux craintes exprimées par
Raghuram Rajan au sujet du régime de la dette odieuse, et poursuite
du débat sur la sous-traitance.
(91 kb fichier pdf)
Paroles d'économistes
Super Mario et le temple du savoir
Jeremy Clift s'entretient avec Mario Monti du bilan
de son action en tant que Commissaire à la concurrence de l'Union
européenne, du débat sur la nouvelle constitution européenne
et de la contribution du nouveau laboratoire d'idées placé sous
sa direction.
(124 kb fichier pdf)
Pleins feux
Éducation primaire : bulletin
de notes
Partout dans le monde, les enfants passent plus d'années à l'école
que jamais, mais les tendances positives de cette participation au niveau
mondial masquent de fortes disparités entre les pays les plus riches
et les plus pauvres de la planète.
(282 kb fichier pdf)
L'abc de l'économie
L'espace budgétaire : concept
et genèse
Peter Heller
L'espace budgétaire est une expression depuis peu à la mode
parmi les prestataires d'aide. Peter Heller en donne une définition
et explique ce que fait le FMI pour aider les pays à dégager
un espace budgétaire permettant de réaliser des dépenses
utiles sans compromettre la stabilité de l'économie.
(76 kb fichier pdf)
Critiques de livres
Bailouts or Bail-Ins? Responding to Financial Crisis
in Emerging Economies, Brad Setser et Nouriel Roubini
The Euro and its Central Bank: Getting United After the Union,
Tommaso Padoa-Schioppa
(93 kb fichier pdf)
Gros plan
Turquie
La
reprise rapide et dynamique de la Turquie après la crise
de 2001 a été stimulée par un net rééquilibrage
budgétaire et une politique monétaire rigoureuse.
Cependant, le niveau élevé de la dette publique et
l'élargissement du déficit extérieur courant
restent des facteurs de vulnérabilité, et la réduction
du chômage, encore élevé, exigera un gros effort
de la part du pays.
(183 kb fichier pdf)
Entre nous
Allégement
de la dette et croissance
Raghuram Rajan
Le Conseiller économique du FMI explique
pourquoi les propositions d'allégement de
la dette des pays pauvres qui prônent l'uniformité de
traitement, même si elles sont politiquement
commodes, ne sont pas nécessairement des solutions économiques
viables.
(66 kb fichier pdf)
|
|
