Estimé à environ 983 milliards de DTS à la fin juin 2023, le total des ressources dont le FMI dispose constitue une capacité de prêt d’environ 696 milliards de DTS, soit environ 925 milliards de dollars.
Les fonds dont dispose le FMI proviennent de trois sources : les quotes-parts des pays membres, les accords d’emprunt multilatéraux et les accords d’emprunt bilatéraux.
Les quotes-parts des pays membres constituent la principale source de financement du FMI. Elles correspondent à la taille et la position de chaque pays membre dans l’économie mondiale. Pour en savoir plus sur les modalités de la révision régulière des quotes-parts par le FMI, consultez cette page.
Les nouveaux accords d’emprunt (NAE) entre le FMI et un groupe de pays membres et d’institutions constituent le principal filet de sécurité des quotes-parts. Le volume des NAE a été multiplié par deux en 2021. Les NAE contribuent actuellement aux ressources du FMI à hauteur de 364 milliards de DTS, soit 485 milliards de dollars.
Les pays membres ont aussi engagé des ressources par le biais d’accords d’emprunts bilatéraux. En 2020, le conseil d’administration du FMI a approuvé une nouvelle série d’accords d’emprunt bilatéraux, qui contribuent actuellement aux ressources du FMI à hauteur de 141 milliards de DTS, soit 188 milliards de dollars.
Les quotes-parts constituent la principale source de financement du FMI. Chaque pays membre du FMI se voit attribuer une quote-part, en principe proportionnelle à sa place dans l’économie mondiale.
Le FMI procède régulièrement à des révisions des quotes-parts afin de déterminer si celles-ci sont globalement suffisantes et d’évaluer leur répartition entre les pays membres.
Le FMI prévoit d’achever la 16e révision des quotes-parts, actuellement en cours, d’ici à mi-décembre 2023. .
La révision précédente avait été achevée en février 2020 sans augmentation des quotes-parts.
La dernière augmentation des quotes-parts, qui les avait portées à 477 milliards de DTS (635 milliards de dollars), avait été approuvée au titre de la 14e revue, qui avait été achevée en décembre 2010 avant de prendre effet en janvier 2016.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES :
Les nouveaux accords d’emprunt (NAE) constituent une deuxième ligne de défense. En vertu de ces NAE, certains pays membres et institutions peuvent à tout moment prêter des ressources complémentaires afin de faire face aux risques pesant sur le système monétaire international.
40 participants : le volume des NAE se monte actuellement à 364 milliards de DTS (485 milliards de dollars) ; la Grèce et l’Irlande ont commencé à participer en 2022 et 2023, respectivement.
Le doublement du volume des NAE a pris effet en janvier 2021.
La période de cinq ans durant laquelle les NAE sont valables court de janvier 2021 à décembre 2025.
L’activation de ces accords est conditionnée au soutien de 85 % des participants admis à voter.
Ils ont été activés 10 fois entre avril 2011 et février 2016.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES :
Les accords d’emprunts bilatéraux constituent la troisième ligne de défense après les quotes-parts et les NAE. Depuis le déclenchement de la crise financière mondiale, le FMI a conclu plusieurs accords d’emprunts bilatéraux (AEB) afin de répondre aux besoins de financement de ses pays membres.
Les accords d’emprunt bilatéraux de 2020 concernent 42 créanciers.
Total des engagements au titre des 42 accords en vigueur : 141 milliards de DTS (188 milliards de dollars).
Durée initiale de trois ans jusqu’à fin 2023 pouvant être prolongée jusqu’à fin 2024 sous réserve de l’accord des créanciers.
L’activation de ces accords est conditionnée au soutien de 85 % des créanciers admis à voter.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES :
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