Communiqué de presse: Le Conseil d’administration du FMI achève les consultations de 2014 au titre de l’article IV avec l’Union des Comores

le 9 février 2015

Communiqué de presse n° 15/41
Le 9 février 2015

Le 4 février 2015, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les consultations de 2014 au titre de l’article IV1 avec l’Union des Comores.

Les Comores forment un petit État insulaire à faible revenu composé de trois îles dont les ressources naturelles et les liens avec le reste du monde sont limités. Pendant les premières décennies qui ont suivi l’indépendance de la France au milieu des années 1970, l’histoire du pays a été marquée par l’instabilité politique et des relations difficiles entre les îles. La stabilité politique est revenue et la situation économique s’est redressée après l’adoption d’une nouvelle constitution en 2009. Pendant l’application de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) entre 2009 et 2013, la baisse séculaire du PIB par habitant a ralenti. En outre, les autorités ont avancé dans la consolidation de la stabilité macroéconomique et dans l’application de réformes structurelles qui ont permis aux Comores d’achever en décembre 2012 le processus de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

La croissance économique a été de 3,5 % en 2013, mais, selon les estimations, elle est descendue à 3,3 % en 2014 en raison des perturbations de la fourniture d’électricité et de la mise en œuvre plus lente que prévu du programme d’investissement public. L’inflation est restée modérée et s’est maintenue en dessous de 10 %. D’après les projections, le déficit extérieur courant devrait s’établir à 7,4 % du PIB pour 2014, contre 11,3 % en 2013, sous l’effet de la contraction des importations engendrée par la diminution des importations de biens d’équipement et la baisse des prix des importations de carburant, ainsi que de l’augmentation des envois de fonds des travailleurs expatriés.

Malgré la persistance de vents contraires dans le secteur de l’électricité et une situation budgétaire tendue, la croissance économique devrait remonter à 3,5 % en 2015 grâce à l’accélération de la mise en œuvre des investissements publics financés sur ressources extérieures et à la baisse des prix des carburants. Pour le moyen terme, l’hypothèse de base des services du FMI est que la croissance économique sera en moyenne d’environ 4 % par an, à condition que les réformes soient mises en œuvre.

L’exécution du budget 2014 a été difficile, en particulier dans la seconde partie de l’année. L’objectif a été à peu près atteint en matière de recettes, mais les ressources ont été insuffisantes pour financer une masse salariale plus élevée que prévu dans le budget à la suite du relèvement des salaires des enseignants et de dépenses qui n’avaient pas été budgétisées auparavant. Les dépenses d’investissement financées sur ressources intérieures ont été fortement limitées et des arriérés temporaires se sont accumulés au titre des salaires et de la dette extérieure.

À court terme, le principal enjeu est de trouver un meilleur équilibre entre les ressources disponibles et les dépenses de manière à éviter l’accumulation d’arriérés. Les plans de dépenses doivent être fondés sur des anticipations réalistes quant aux ressources qui seront probablement disponibles. Le budget 2015 s’appuie sur ce principe, mais l’ampleur des investissements financés sur ressources intérieures est inadéquate, dans la mesure où les dépenses obligatoires au titre des salaires et des traitements ainsi que du service de la dette absorbent l’essentiel des recettes intérieures.

Pour le moyen terme, il s’agit avant tout de créer l’espace budgétaire nécessaire pour réaliser les investissements d’infrastructure et les dépenses sociales, d’accélérer le passage à une croissance qui profite à tous ainsi que la création d’emplois, et de réduire la pauvreté. Les autorités doivent concentrer leurs efforts sur le renforcement de l’administration des impôts et l’amélioration de la gestion des finances publiques de manière à élargir l’espace budgétaire et à accroître la transparence. Les déficiences qui caractérisent le climat des affaires, notamment l’insuffisance des infrastructures, surtout dans le secteur de l’énergie, et les difficultés à faire respecter les contrats, constituent des défis importants.

En s’appuyant sur l’analyse de viabilité de la dette extérieure applicable aux pays à faible revenu, les services du FMI et de la Banque mondiale ont réévalué le risque de surendettement des Comores en le déclarant «modéré» et non plus «élevé», comme lors de la précédente mise à jour de l’AVD réalisée en décembre 2013. La prise en compte intégrale des envois de fonds des travailleurs expatriés dans l’analyse est la principale raison à l’origine de l’amélioration de la viabilité de la dette.

Évaluation par le Conseil d’administration2

Les administrateurs se félicitent que les Comores aient amélioré la mise en œuvre de leur politique économique et obtenu de meilleurs résultats économiques ces dernières années. Cependant, ils relèvent que des défis considérables subsistent — notamment le niveau élevé de la pauvreté, l’insuffisance des infrastructures et les vulnérabilités caractéristiques des petites économies insulaires. Il convient de mener des politiques macroéconomiques prudentes et d’intensifier l’effort de réforme pour accroître la résilience de l’économie, rehausser la compétitivité et promouvoir une croissance qui profite à tous.

Les administrateurs considèrent que la stabilité budgétaire est un objectif essentiel à court terme. Regrettant que des arriérés intérieurs se soient accumulés en 2014, ils encouragent les autorités à rechercher un meilleur équilibre entre les ressources disponibles et les dépenses. À cet égard, les administrateurs saluent la décision des autorités de fonder le budget 2015 sur des hypothèses plus réalistes et leur conseillent de mieux définir leurs priorités et de faire preuve de modération, notamment en contenant la masse salariale.

Les administrateurs engagent les autorités à renforcer la mobilisation des recettes et à améliorer la gestion des finances publiques, et ils les encouragent à mener des réformes «à résultats rapides» dans ces deux domaines. Ils notent que le recouvrement des recettes est moins bon que dans les pays comparables et recommandent de renforcer l’administration par une gestion plus efficace du registre des gros contribuables, un meilleur suivi du respect des obligations fiscales et une rationalisation des exonérations. L’amélioration de la gestion des finances publiques contribuerait à limiter l’accumulation d’arriérés, accroîtrait la transparence budgétaire et la crédibilité du budget, et créerait l’espace nécessaire aux investissements d’infrastructure et aux dépenses sociales prioritaires. Les administrateurs notent l’amélioration de la situation des Comores en ce qui concerne le risque de surendettement et ils ont encouragé les autorités à continuer de s’appuyer sur les dons et les financements concessionnels.

Les administrateurs mettent en garde contre une dépendance excessive à l’égard du produit potentiellement volatil d’un nouveau Programme de citoyenneté économique, et ils recommandent d’affecter ces ressources à des projets d’investissement, à la restructuration des entreprises publiques et au renforcement des amortisseurs extérieurs. Des sauvegardes solides sont aussi nécessaires pour empêcher une utilisation abusive du programme.

Les administrateurs insistent sur la nécessité de développer le secteur financier et de renforcer le rôle de réglementation et de supervision de la banque centrale, notamment par une supervision basée sur les risques. Ils préconisent l’élaboration, avec l’assistance technique du FMI, d’une stratégie de résolution pour accélérer la recapitalisation et la restructuration de la Banque Postale.

Les administrateurs encouragent les autorités à accélérer le rythme des réformes structurelles pour améliorer la compétitivité extérieure et les perspectives de croissance. Il est nécessaire de renforcer le climat des affaires en supprimant les principales contraintes qui restreignent l’offre dans les secteurs de l’électricité, des télécommunications et financier. Les administrateurs se félicitent que la préparation d’une nouvelle Stratégie de réduction de la pauvreté avance et recommandent que le développement du secteur privé en soit une composante majeure de manière à rendre l’économie comorienne plus attractive.

Les administrateurs encouragent les autorités à améliorer la qualité et l’actualité des données en allouant des fonds en priorité au nouvel office statistique et en travaillant avec les prestataires d’assistance technique.

Les administrateurs conviennent que, compte tenu de la capacité limitée des Comores d’entreprendre des réformes complexes, l’assistance de partenaires de développement est indispensable. Ils reconnaissent qu’un nouvel accord avec le FMI pourrait jouer un rôle utile en soutenant les réformes engagées par les autorités, compte tenu des contraintes particulières que connaissent les Comores en tant que petit État, et ils espèrent que cette question sera étudiée à brève échéance.


Comores : principaux indicateurs économiques et financiers, 2011–18
 
  2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
    Prél. Projections
 
  (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire)

Revenu national et prix

               

PIB réel

2,2 3,0 3,5 3,3 3,5 4,0 4,0 4,0

Déflateur du PIB

4,7 2,6 3,1 3,2 3,1 3,0 3,0 3,0

Indice des prix à la consommation (moyennes annuelles)

2,2 5,9 1,6 2,9 2,5 2,5 2,5 2,5

Indice des prix à la consommation (fin de période)

4,9 1,0 3,5 2,8 1,8 2,5 2,5 2,5

Monnaie et crédit

               

Avoirs extérieurs nets

17,2 16,5 -9,8 0,6 -1,5 4,5 6,1 6,0

Crédit intérieur

4,9 7,6 21,0 15,0 14,1 9,3 8,1 8,2

Crédit au secteur privé

8,9 22,4 12,6 7,6 17,4 14,6 13,0 13,7

Monnaie au sens large

9,6 16,0 2,8 6,7 6,7 7,1 7,1 7,1

Vitesse de circulation (PIB/monnaie sens large en fin période)

2,9 2,6 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7

Secteur extérieur

               

Exportations, f.à.b.

16,4 -19,0 -3,1 -6,7 9,5 7,4 7,0 7,0

Importations, f.à.b.

7,2 18,1 2,8 -6,2 5,1 8,5 5,9 6,4

Volume des exportations

-24,3 -28,1 25,6 -8,6 6,1 4,6 3,9 3,9

Volume des importations

-6,9 12,1 7,5 2,7 10,5 9,2 6,7 7,0

Termes de l’échange

3,1 2,6 -0,9 4,0 5,4 2,2 2,3 2,1
  (en pourcentage du PIB, sauf indication contraire)  

Investissement et épargne

               

Investissement

14,9 16,8 20,4 19,4 20,8 22,1 22,8 23,4

Secteur public

5,4 6,8 9,8 8,0 10,0 11,0 11,6 12,3

Secteur privé

9,5 10,1 10,5 11,4 10,8 11,1 11,2 11,2

Épargne nationale brute

-19,0 8,5 9,0 12,1 9,8 11,3 12,3 12,5

Secteur public

2,2 5,5 2,0 0,2 1,4 2,0 2,6 3,2

Secteur privé

-21,3 3,0 7,0 11,8 8,4 9,4 9,8 9,3

Budget de l’État

               

Total recettes et dons

23,6 28,5 41,5 23,5 24,2 24,4 25,0 25,7

Recettes fiscales

10,9 11,8 12,1 12,0 12,6 13,1 13,8 14,4

Total dons 1

7,5 9,2 26,0 8,9 9,0 8,7 8,7 8,7

Total dépenses

22,0 25,1 24,6 23,8 25,3 26,3 26,9 27,5

Dépenses courantes

16,6 18,4 14,8 15,7 15,3 15,2 15,3 15,3

Dépenses d’investissement

5,4 6,8 9,8 8,0 10,0 11,0 11,6 12,3

Solde primaire intérieur

1,6 3,0 -1,4 -1,4 0,1 1,0 1,1 1,3

Variation des arriérés

-3,4 -0,7 -0,9 -0,4 0,0 0,0 0,0 0,0

Extérieurs (intérêts)

-0,8 -0,1 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,0

Intérieurs

-2,6 -0,6 -0,9 -0,2 0,0 0,0 0,0 0,0

Solde global (base caisse)

-1,9 2,5 15,5 -0,6 -1,0 -1,9 -1,8 -1,8

Dons non compris

-9,4 -6,7 -10,6 -9,5 -10,1 -10,6 -10,5 -10,5

Financement

0,3 -2,8 -15,4 0,6 1,0 1,9 1,8 1,8

Extérieur (net)

-0,2 -1,1 -17,0 -1,1 1,1 2,2 2,2 2,4

Intérieur (net)

0,5 -1,7 1,6 1,7 0,0 -0,3 -0,4 -0,5

Erreurs et omissions

-0,2 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Besoin de financement

0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Secteur extérieur

               

Exportations de biens et de services

16,2 14,9 14,9 14,5 14,5 14,4 14,3 14,2

Importations de biens et de services

50,2 53,9 57,2 50,9 53,2 51,7 50,4 49,9

Solde des transactions courantes

-11,3 -8,3 -11,3 -7,4 -11,0 -10,8 -10,5 -10,9

Transferts officiels et privés non compris

-34,1 -39,7 -42,1 -36,5 -38,8 -37,3 -36,2 -35,8

Envois de fonds

18,7 26,4 26,7 26,2 25,6 25,1 24,5

Dette extérieure, en pourcentage du PIB2

44,9 40,7 18,5 17,4 17,5 18,5 19,4 20,3

Dette extérieure, en pourcentage des exportations de biens et de services2

275,5 271,8 123,7 121,1 120,9 128,1 135,0 142,7

Service de la dette extérieure (en pourcentage des exportations biens et de services)2

10,0 10,3 2,1 2,8 2,3 3,8 4,0 4,6

Balance des paiements globale (en million de dollars)

-25,5 -5,8 -32,5 0,0 -4,1 8,2 11,3 9,8

Dons officiels et emprunts (en pourcentage du PIB)

7,5 9,2 26,0 8,9 10,4 11,4 11,4 11,6

Réserves internationales brutes (en fin de période)

               

En millions de dollars

170,1 191,1 168,0 170,2 166,8 174,6 185,1 194,2

En mois d’importations de biens et de services

6,7 7,1 5,4 5,6 4,9 5,0 5,1 5,0

Taux de change effectif réel (2000 = 100)

100,2 95,5 99,0 98,4

Taux de change FC/dollar (moyenne sur la période)

353,6 382,7 370,4 363,0

Postes pour mémoire :

               

PIB (nominal, milliards de FC)

216,0 228,2 243,6 260,1 277,6 297,3 318,3 340,9

PIB par habitant (nominal, en dollars)

860 815 873 923 948 991 1,039 1,087

Dépenses d’éducation et de santé (en milliards de FC)

14,8 16,8 18,3 ... ... ... ... ...
 

Sources : autorités comoriennes; estimations et projections des services du FMI.

1Comprend aide intérimaire PPTE (2010-12) et allégement de dette au titre des initiatives PPTE et IADM.

2Ratios d’endettement extérieur après bénéfice intégral de l’initiative PPTE, de l’IADM et au-delà de l’allégement PPTE à partir de fin 2012.

Comores : principaux indicateurs économiques et financiers, 2011–18
 
  2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
    Prél. Projections
 
  (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire)

Revenu national et prix

               

PIB réel

2,2 3,0 3,5 3,3 3,5 4,0 4,0 4,0

Déflateur du PIB

4,7 2,6 3,1 3,2 3,1 3,0 3,0 3,0

Indice des prix à la consommation (moyennes annuelles)

2,2 5,9 1,6 2,9 2,5 2,5 2,5 2,5

Indice des prix à la consommation (fin de période)

4,9 1,0 3,5 2,8 1,8 2,5 2,5 2,5

Monnaie et crédit

               

Avoirs extérieurs nets

17,2 16,5 -9,8 0,6 -1,5 4,5 6,1 6,0

Crédit intérieur

4,9 7,6 21,0 15,0 14,1 9,3 8,1 8,2

Crédit au secteur privé

8,9 22,4 12,6 7,6 17,4 14,6 13,0 13,7

Monnaie au sens large

9,6 16,0 2,8 6,7 6,7 7,1 7,1 7,1

Vitesse de circulation (PIB/monnaie sens large en fin période)

2,9 2,6 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7

Secteur extérieur

               

Exportations, f.à.b.

16,4 -19,0 -3,1 -6,7 9,5 7,4 7,0 7,0

Importations, f.à.b.

7,2 18,1 2,8 -6,2 5,1 8,5 5,9 6,4

Volume des exportations

-24,3 -28,1 25,6 -8,6 6,1 4,6 3,9 3,9

Volume des importations

-6,9 12,1 7,5 2,7 10,5 9,2 6,7 7,0

Termes de l’échange

3,1 2,6 -0,9 4,0 5,4 2,2 2,3 2,1
  (en pourcentage du PIB, sauf indication contraire)  

Investissement et épargne

               

Investissement

14,9 16,8 20,4 19,4 20,8 22,1 22,8 23,4

Secteur public

5,4 6,8 9,8 8,0 10,0 11,0 11,6 12,3

Secteur privé

9,5 10,1 10,5 11,4 10,8 11,1 11,2 11,2

Épargne nationale brute

-19,0 8,5 9,0 12,1 9,8 11,3 12,3 12,5

Secteur public

2,2 5,5 2,0 0,2 1,4 2,0 2,6 3,2

Secteur privé

-21,3 3,0 7,0 11,8 8,4 9,4 9,8 9,3

Budget de l’État

               

Total recettes et dons

23,6 28,5 41,5 23,5 24,2 24,4 25,0 25,7

Recettes fiscales

10,9 11,8 12,1 12,0 12,6 13,1 13,8 14,4

Total dons 1

7,5 9,2 26,0 8,9 9,0 8,7 8,7 8,7

Total dépenses

22,0 25,1 24,6 23,8 25,3 26,3 26,9 27,5

Dépenses courantes

16,6 18,4 14,8 15,7 15,3 15,2 15,3 15,3

Dépenses d’investissement

5,4 6,8 9,8 8,0 10,0 11,0 11,6 12,3

Solde primaire intérieur

1,6 3,0 -1,4 -1,4 0,1 1,0 1,1 1,3

Variation des arriérés

-3,4 -0,7 -0,9 -0,4 0,0 0,0 0,0 0,0

Extérieurs (intérêts)

-0,8 -0,1 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,0

Intérieurs

-2,6 -0,6 -0,9 -0,2 0,0 0,0 0,0 0,0

Solde global (base caisse)

-1,9 2,5 15,5 -0,6 -1,0 -1,9 -1,8 -1,8

Dons non compris

-9,4 -6,7 -10,6 -9,5 -10,1 -10,6 -10,5 -10,5

Financement

0,3 -2,8 -15,4 0,6 1,0 1,9 1,8 1,8

Extérieur (net)

-0,2 -1,1 -17,0 -1,1 1,1 2,2 2,2 2,4

Intérieur (net)

0,5 -1,7 1,6 1,7 0,0 -0,3 -0,4 -0,5

Erreurs et omissions

-0,2 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Besoin de financement

0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Secteur extérieur

               

Exportations de biens et de services

16,2 14,9 14,9 14,5 14,5 14,4 14,3 14,2

Importations de biens et de services

50,2 53,9 57,2 50,9 53,2 51,7 50,4 49,9

Solde des transactions courantes

-11,3 -8,3 -11,3 -7,4 -11,0 -10,8 -10,5 -10,9

Transferts officiels et privés non compris

-34,1 -39,7 -42,1 -36,5 -38,8 -37,3 -36,2 -35,8

Envois de fonds

18,7 26,4 26,7 26,2 25,6 25,1 24,5

Dette extérieure, en pourcentage du PIB2

44,9 40,7 18,5 17,4 17,5 18,5 19,4 20,3

Dette extérieure, en pourcentage des exportations de biens et de services2

275,5 271,8 123,7 121,1 120,9 128,1 135,0 142,7

Service de la dette extérieure (en pourcentage des exportations biens et de services)2

10,0 10,3 2,1 2,8 2,3 3,8 4,0 4,6

Balance des paiements globale (en million de dollars)

-25,5 -5,8 -32,5 0,0 -4,1 8,2 11,3 9,8

Dons officiels et emprunts (en pourcentage du PIB)

7,5 9,2 26,0 8,9 10,4 11,4 11,4 11,6

Réserves internationales brutes (en fin de période)

               

En millions de dollars

170,1 191,1 168,0 170,2 166,8 174,6 185,1 194,2

En mois d’importations de biens et de services

6,7 7,1 5,4 5,6 4,9 5,0 5,1 5,0

Taux de change effectif réel (2000 = 100)

100,2 95,5 99,0 98,4

Taux de change FC/dollar (moyenne sur la période)

353,6 382,7 370,4 363,0

Postes pour mémoire :

               

PIB (nominal, milliards de FC)

216,0 228,2 243,6 260,1 277,6 297,3 318,3 340,9

PIB par habitant (nominal, en dollars)

860 815 873 923 948 991 1,039 1,087

Dépenses d’éducation et de santé (en milliards de FC)

14,8 16,8 18,3 ... ... ... ... ...
 

Sources : autorités comoriennes; estimations et projections des services du FMI.

1Comprend aide intérimaire PPTE (2010-12) et allégement de dette au titre des initiatives PPTE et IADM.

2Ratios d’endettement extérieur après bénéfice intégral de l’initiative PPTE, de l’IADM et au-delà de l’allégement PPTE à partir de fin 2012.


1 Conformément à l’Article IV de ses statuts, le FMI procède, habituellement chaque année, à des consultations bilatérales avec ses membres. Une mission des services du FMI se rend dans le pays, recueille des données économiques et financières, et s’entretient avec les responsables nationaux de l’évolution et des politiques économiques du pays. De retour au siège, les membres de la mission rédigent un rapport qui sert de cadre aux délibérations du Conseil d’administration.

2 À l’issue des délibérations, le Directeur général, en qualité de Président du Conseil d’administration, résume les opinions des administrateurs, et le résumé est communiqué aux autorités du pays. On trouvera une explication des termes convenus utilisés communément dans le résumé des délibérations du Conseil d’administration à l’adresse : http://www.imf.org/external/np/secmisc/qualifiers.htm.




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