Communiqué : Groupe intergouvernemental des Vingt-Quatre pour les questions monétaires internationales et le développement

le 14 avril 2011

14 avril 2011

1. Les Ministres du Groupe intergouvernemental des Vingt-Quatre pour les questions monétaires internationales et le développement ont tenu leur quatre-vingt-cinquième réunion le 14 avril 2011 à Washington, sous la présidence de M. Lesetja Kganyago, Directeur général du Trésor de l’Afrique du Sud, assisté de M. R. Gopalan, Secrétaire des affaires économiques de l’Inde, Premier Vice-président, et de M. Alfonso Guerra, Directeur des affaires internationales du Banco de México, Deuxième Vice-président.

2. Les Ministres expriment leurs condoléances aux victimes de la catastrophe qui a frappé le Japon.

Conséquences des actuelles incertitudes de l’économie mondiale pour les pays en développement

3. Les Ministres notent que l’économie mondiale est toujours caractérisée par une reprise à plusieurs vitesses. Bien que les risques d’une double récession se soient estompés dans les économies avancées, le chômage reste élevé et la croissance atone. En revanche, dans la plupart des régions en développement, la croissance se maintient sur sa lancée grâce à la mise en place de dispositifs macroéconomiques solides. Les Ministres soulignent deux grandes préoccupations quant à l’économie mondiale.

4. Premièrement, les risques baissiers restent considérables. Les perspectives d’une reprise mondiale soutenue demeurent incertaines vu les fragilités que continuent d’accuser la plupart des économies avancées. La faiblesse persistante des systèmes financiers, l’accroissement rapide de la dette souveraine des économies avancées d’importance systémique et la viabilité de la dette de certains pays de la zone euro suscitent des préoccupations particulières. Les Ministres notent que la récente poussée des cours des matières premières, et notamment l’impact que pourraient avoir sur la croissance les perturbations dans l’offre de pétrole et les menaces pour la sécurité alimentaire issues de l’aggravation des déséquilibres entre l’offre et la demande, constituent de nouvelles sources de risques baissiers.

5. Deuxièmement, la nature de la reprise à vitesses multiples et la divergence des tendances de politique économique ont eu d’importantes retombées sur les pays en développement. L’existence d’une reprise à vitesses multiples et le recours des économies avancées à une politique monétaire excessivement expansionniste comme principal instrument de soutien à la reprise ont contribué à une poussée des flux de capitaux, accru les risques pour la stabilité financière, encouragé la spéculation sur les prix des matières premières, et conduit à une surchauffe et à des tensions sur les taux de change dans beaucoup de pays à marché émergent. Les Ministres notent cependant que les conditions externes et conjoncturelles ont considérablement varié d’un pays en développement à l’autre : les ripostes des pouvoirs publics ont, elles aussi, été différentes, allant du durcissement de la politique monétaire à l’appréciation du taux de change, en passant par des mesures macro-prudentielles et la gestion des flux de capitaux.

6. Les Ministres soulignent qu’il est nécessaire de coordonner les politiques macroéconomiques et de mener une action concertée à l’échelle mondiale, notamment entre pays d’importance systémique, et conviennent que le FMI a un rôle à jouer à cet égard. Ils notent que dans beaucoup d’économies avancées il est impératif de rééquilibrer les finances publiques à moyen terme, mais que le rythme et la synchronisation de ce rééquilibrage doivent être modulés pour permettre à la demande intérieure de s’affermir, grâce à de solides réformes structurelles. Les Ministres soulignent le rôle que jouent les pays en développement dans le soutien de la demande mondiale et rappellent que les ripostes futures doivent tenir compte des particularités nationales et des incertitudes persistantes de l’économie mondiale.

7. Les Ministres renouvellent leur appel en faveur d’une surveillance équitable des économies avancées d’importance systémique et d’un engagement plus efficace dans ces pays, en tenant compte des conclusions du récent rapport du Bureau indépendant d’évaluation du FMI sur l’action de l’institution dans la période qui a précédé la crise de 2008. Les Ministres invitent le FMI à continuer d’explorer les moyens d’améliorer le système monétaire international, y compris en confiant un rôle plus important aux DTS et en incluant des monnaies de pays émergents dans le panier du DTS. Ils préconisent des allocations ordinaires de DTS pour compléter les réserves des pays membres. Les Ministres soulignent que les réserves ont été importantes pour amortir l’impact de la crise. Ils ne souscrivent pas à l’adoption de la méthode proposée pour le calcul du niveau de réserves, ni à son inclusion dans la surveillance exercée par le FMI.

8. Les Ministres soulignent que le FMI doit suivre une démarche fondée sur l’esprit d’ouverture et l’équité en ce qui a trait à la gestion des flux de capitaux, et tenir compte des politiques suivies dans les pays d’origine des flux, notamment les places financières d’importance systémique, ainsi que des particularités des pays qui reçoivent les capitaux. Ils ne souscrivent pas au dispositif proposé pour la formulation de conseils aux pays membres en matière de gestion des flux de capitaux, ni à son inclusion dans la surveillance exercée par le FMI. Les gouvernements des pays aux prises avec des flux de capitaux considérables et volatils doivent pouvoir jouir de la flexibilité et de la latitude nécessaires pour adopter les politiques qu’ils jugent pertinentes et efficaces en vue de maîtriser les risques, qu’il s’agisse de politiques macroéconomiques, de mesures prudentielles ou de contrôles des mouvements de capitaux, comme le prévoient les Statuts du FMI.

9. Les Ministres constatent que les prix de la plupart des matières premières ont désormais dépassé leurs maxima de 2008. Ils conviennent que des facteurs structurels, conjoncturels et financiers, ainsi que des perturbations de l’offre, semblent avoir contribué aux récentes tendances et au regain de volatilité. Le redressement séculaire des termes de l’échange des matières premières suite à des décennies de déclin constitue de manière générale un phénomène positif, notamment pour les pays en développement qui en sont exportateurs. Cependant, l’envolée des prix, notamment dans le cas des produits énergétiques et alimentaires, constitue une source de préoccupation pour de nombreux pays en développement. En règle générale, les aliments et les carburants représentent une part nettement plus élevée de la consommation dans ces pays. La forte poussée des prix aura donc pour effet d’accentuer les tensions inflationnistes, de créer une menace supplémentaire pour les populations pauvres et vulnérables, d’aggraver les tensions sociales et de peser lourdement sur les budgets et les factures d’importation, menaçant ainsi les perspectives de croissance, notamment dans les pays à faible revenu.

10. Les Ministres appellent à agir d’urgence et de manière concertée pour parer aux conséquences immédiates du renchérissement des denrées alimentaires et de l’énergie et pour corriger les contraintes qui pèsent de longue date sur la sécurité alimentaire et énergétique. À court terme, il convient d’assurer l’accès des populations pauvres à l’alimentation et à l’énergie et d’aider les pays à faible revenu déficitaires en aliments et en énergie à absorber les conséquences budgétaires et le coût des importations. Les Ministres manifestent leur inquiétude face au niveau de ressources dont disposent les institutions financières internationales, y compris la Banque mondiale et son Programme de riposte à la crise alimentaire mondiale, pour faciliter l’accès à l’alimentation et à l’énergie. Ils engagent le FMI à adapter son dispositif de prêts, notamment en ce qui a trait à la conditionnalité et aux taux d’intérêt, pour mieux aider les pays à gérer les retombées négatives de la crise alimentaire et énergétique. Les Ministres souscrivent à la démarche du Plan d’action de la Banque mondiale pour l’agriculture, qui vise à mieux soutenir l’agriculture, à améliorer la capacité d’adaptation au changement climatique, à corriger les contraintes hydriques et foncières et à amortir les chocs sur l’offre liés à la volatilité des prix, et ils appellent de leurs vœux une mise en œuvre énergique de ce plan.

Croissance et développement au sortir de la crise

11. Les Ministres notent que, si la croissance s’est montrée résiliente dans beaucoup de pays d’Asie, de pays d’Amérique latine et de pays à faible revenu d’Afrique, elle reste inférieure à ce qu’elle était avant la crise dans beaucoup d’autres pays en développement. Il est impératif d’assurer une croissance forte et soutenue pour atteindre les principaux objectifs de développement, notamment les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), ainsi que pour relever le défi d’un chômage élevé et chronique, aggravé par la crise, et absorber l’augmentation prévue de la population active dans les pays en développement.

12. Les Ministres notent que les récents événements survenus dans certains pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MOAN) auront des répercussions économiques et sociales durables qui peuvent s’étendre à d’autres régions. Ils soulignent combien il est important que le FMI et la Banque mondiale soient mieux à même de répondre aux besoins des pays du MOAN en matière de développement, en mobilisant un soutien rapide et adéquat en faveur de leurs programmes et en leur fournissant des conseils en matière de création d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes, et de protection sociale, ainsi que dans d’autres domaines d’importance cruciale. Ils appellent de leurs vœux une augmentation des ressources essentielles pour permettre à la région de relever les redoutables défis auxquels elle doit faire face sur le plan de l’économie et du développement.

13. Les Ministres notent que la croissance et le développement seront marqués après la crise par de profondes mutations structurelles, porteuses de nouveaux défis mais aussi de nouvelles perspectives. À cet égard, le phénomène le plus important est sans doute le basculement vers une croissance à pôles multiples, celle des économies avancées étant probablement plus faible qu’avant la crise et les moteurs de croissance les plus dynamiques se situant désormais dans le monde en développement. Les Ministres notent que, pour mettre en valeur le potentiel de cette croissance à pôles multiples, il faudra une action nationale concertée et un travail de coopération multilatérale.

14. Les Ministres conviennent qu’une augmentation décisive de l’investissement dans les pays en développement peut contribuer à entretenir et à élargir les pôles de croissance dans le monde en développement et produire des retombées positives pour les autres pays en développement et l’économie mondiale. La mise à niveau des infrastructures revêt une importance cruciale, mais un financement est aussi nécessaire pour atteindre les OMD, insuffler une nouvelle vigueur à l’agriculture, appuyer le travail d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique et intervenir sur d’autres axes transversaux.

15. Les Ministres constatent que les pays en développement se heurtent à des contraintes financières pour répondre à ces besoins. Malgré les récentes reconstitutions de capital, les banques multilatérales de développement, dont la Banque mondiale, ne sont pas suffisamment dotées face à l’ampleur des besoins de financement. Les Ministres conviennent donc que l’effort collectif doit porter en priorité sur le renforcement du financement des initiatives multilatérales de développement. Ils s’engagent à œuvrer de concert pour formuler de nouvelles propositions à l’appui de ce type de financement, y compris par un renforcement de la coopération Sud-Sud.

16. Les Ministres se félicitent de l’importance qu’accorde l’édition 2011 du Rapport sur le développement dans le monde aux pays fragiles et touchés par un conflit, et s’associent à la volonté d’appliquer une nouvelle grille de lecture pour parvenir à des solutions effectives et durables. Ils demandent au Conseil des administrateurs d’examiner comment concrétiser au mieux les conclusions du rapport, et conviennent qu’il est nécessaire de définir des sources de financement moins volatiles.

Financement de la lutte contre le changement climatique

17. Les Ministres prennent note de l’accord conclu à Cancún qui prévoit de créer un Fonds vert sous l’égide de la CCNUCC : ce fonds canaliserait des ressources concessionnelles de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 à partir de sources publiques, privées et novatrices. Ils craignent des déficits de financement immédiats du fait de l’épuisement des fonds actuellement engagés et soulignent qu’il est nécessaire de renforcer les financements dans les plus brefs délais, car ce sont les pays vulnérables sur le plan climatique qui assumeraient principalement les coûts de tout retard. Aussi, les Ministres engagent-ils les pays développés à respecter intégralement leurs engagements, à commencer par l’initiative de financement accéléré (Fast Track Initiative).

18. Les Ministres demandent au G-24 d’aider les pays membres à formuler des propositions qui peuvent servir de point de départ aux délibérations du Comité de transition et aux travaux connexes du G-20 dans trois domaines : a) veiller à ce que la croissance à faible émission de carbone soit une croissance pro-pauvre; b) traiter de la conception institutionnelle du Fonds vert, y compris les modalités de décaissement et les moyens permettant de tirer le meilleur parti des ressources disponibles; et c) formuler des conseils sur les économies d’adaptation et les liens avec le développement.

19. Les Ministres conviennent que l’on pourrait envisager comme point de départ la définition des principes qui doivent sous-tendre la mobilisation et l’emploi des ressources, et des modalités de gouvernance d’un Fonds vert. Ils soulignent que ces principes doivent s’appuyer sur les axes déjà convenus par la CCNUCC et pourraient couvrir : a) le niveau minimum et les sources des fonds publics en s’appuyant sur le principe de responsabilité commune mais différenciée dans l’observation des obligations financières des pays développés dans le cadre de la CCNUCC; b) la mise en valeur des ressources publiques, des flux privés et des concours des BMD pour assurer un financement accru, suffisant et prévisible; c) la latitude permettant d’intervenir dans les domaines d’action convenus par la CCNUCC y compris l’atténuation, dont l’adaptation liée à la REDD+, la mise au point et le transfert de technologies et le renforcement des capacités; d) le dosage appropriée entre atténuation et adaptation et entre pays grands/d’importance systémique et pays vulnérables sur le plan climatique; e) des modalités de gouvernance soumises aux orientations et à la tutelle de la Conférence des parties (CDP); f) la nécessité de s’appuyer sur des programmes à vocation nationale et pris en main par les pays en offrant toutefois la souplesse nécessaire pour appuyer des programmes régionaux ou sous-régionaux; et g) un dispositif institutionnel effectif et efficace afin de réduire dans toute la mesure du possible les coûts de transaction et les temps d’acheminement tout en adoptant une démarche axée sur les résultats.

Réformes institutionnelles et gouvernance

20. Les Ministres prennent note des réformes engagées au sein du Groupe de la Banque mondiale dans le but d’améliorer sa capacité de réaction. Ils renouvellent leur appel en faveur de la souplesse voulue des politiques et instruments de la Banque, notamment ses politiques financières, et ils mettent en garde contre l’augmentation des coûts de ses crédits. Ils soulignent que la sélectivité pouvant découler des contraintes de capital doit s’adapter aux demandes des pays clients. Les Ministres notent avec satisfaction qu’il a été proposé de mettre en place un nouvel instrument de prêt fondé sur les résultats pour aider les pays à renforcer des programmes efficaces, et soulignent que l’efficacité de cet instrument ne peut être compromise par des conditions et restrictions.

21. Les Ministres prennent note du bilan sur les réformes de gouvernance au sein du Groupe de la Banque mondiale et des rapports sur le processus de sélection du Président de la Banque mondiale et sur la double évaluation de la performance du Président et du Conseil des administrateurs. Ils reconnaissent que ces réformes doivent certes se poursuivre, mais ils considèrent ce travail important pour assurer une meilleure responsabilisation et une plus grande efficacité. Les Ministres recommandent vivement que la mission de développement de l’institution soit l’un des principes directeurs de ces réformes. Ils mettent par ailleurs en garde contre des réformes de gouvernance qui compromettraient l’efficacité et la représentation des conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale, ou altéreraient la nature consultative et le caractère consensuel du CMFI et du Comité du développement. Les Ministres renouvellent leur appel en faveur d’un processus de sélection du Président de la Banque mondiale et du Directeur général du FMI qui soit ouvert, transparent et fondé sur le mérite, sans considération de nationalité. Ils appellent de leurs vœux des propositions et des mesures concrètes pour garantir ce changement. Les Ministres soulignent que la diversité du personnel est importante pour renforcer la crédibilité et l’efficacité de ces institutions.

22. Les Ministres notent avec satisfaction que le Conseil des gouverneurs du FMI a approuvé la réforme des quotes-parts et de la gouvernance de 2010, qui devrait prendre effet au plus tard d’ici l’Assemblée annuelle de 2012.

Autres questions

23. La prochaine réunion des Ministres du G-24 devrait se tenir le 23 septembre 2011.
LISTE DES PARTICIPANTS1

Les Ministres du Groupe intergouvernemental des Vingt-Quatre pour les questions monétaires internationales et le développement ont tenu leur quatre-vingt-cinquième réunion à Washington le 14 avril 2011, sous la présidence de M. Lesetja Kganyago, Directeur général du Trésor de l'Afrique du Sud, assisté de M. R. Gopalan, Secrétaire des affaires économiques de l’Inde, Premier Vice-Président et de M. Alfonso Guerra, Mexique, Deuxième Vice-président.

La réunion des Ministres a été précédée le 13 avril 2011 de la quatre-vingt-dix-septième réunion des suppléants du Groupe des Vingt-Quatre, qui était présidée par Mme Mmakgoshi Phetla-Lekhethe, Directrice générale adjointe du Trésor national de l'Afrique du Sud.

Groupe africain : Karim Djoudi, Algérie; Daouda Diabate, Côte d’Ivoire; Matata Ponyo, République démocratique du Congo; Fayza Aboulnaga, Égypte; Nervai Gebre-ab, Éthiopie; Françoise Assengone-Obame, Gabon; Fifi Kwetey, Ghana; Sarah Alade, Nigéria; Nkosana Mashiya, Afrique du Sud.

Groupe asiatique : Kaushik Basu, Inde; Seyed Samseddin Hosseiny, République islamique d’Iran; Alain Bifani, Liban; Shahid Kandar, Pakistan; Rosana De Leon, Philippines; Sarath Amunugama, Sri Lanka.

Groupe latino-américain : Guido Forcieri, Argentine; Carlos Marcio Cozendey, Brésil; Maria A. Arbelaez, Colombie; Edgar Barquin, Guatemala; Alfonso Guerra, Mexique; Julio Velarde, Pérou; Winston Dookfran, Trinité-et-Tobago; Jose Rojas, Venezuela.

Observateurs : Jassim Almannai, Fonds monétaire arabe; Dem Ismaïla, BCEAO; William Calvo, Conseil monétaire centraméricain; Guong Yao Zhu, Chine; Dirk Mattheisen, Comité du développement; Inés Bustillo, CEPAL; Jorge Argüello, G-77; Nosratollah Nafar, BIsD; Karim El Aynaoui, Maroc; Irfan Haque, Centre Sud; Fuad Albassam, OFID; Hasan Qabazard, OPEP; Abdulrahman Al Kalaf, Arabie saoudite; Heiner Flassbek, CNUCED.

Invités : Dominique Strauss-Kahn, Directeur général, Fonds monétaire international

Robert B. Zoellick, Président de la Banque mondiale

Conseil d’administration du FMI : A. Shakour Shaalan, Maya Choueiri, Mohammed Daïri

Conseil des administrateurs de la Banque mondiale : Ayman Alkaffas, Nada Mufarrij, Carlos Perez-Verdia

Secrétariat du G-24 : Amar Bhattacharya, Analisa Bala, Ndzouli Mendouga

Coordinateur des recherches pour le G-24 : Jomo K. Sundaram

Secrétariat du FMI pour le G-24 : Simran Maxwell, Rosalind Mowatt, Dalila Bendourou


1 Personnes assises à la table de discussion.

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