Le conseil d’administration du FMI conclut les entretiens de 2025 sur les politiques communes des États-membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
le 8 mai 2025
- La croissance économique reste vigoureuse dans l’UEMOA. L’inflation a réintégré sa fourchette cible, et les progrès récents en matière de réduction des déséquilibres extérieurs dans la région favorisent un net redressement des réserves de change.
- Le conseil des ministres a accepté de soumettre à l’approbation des chefs d’État et de gouvernement une proposition de la Commission de l’UEMOA de réintroduire le pacte de convergence avec les anciens plafonds de déficit budgétaire et de dette publique de respectivement 3 % et 70 % du PIB.
- Une adoption rapide de ce pacte serait le signe d’une détermination accrue à préserver la viabilité de la dette et contribuerait à guider des politiques budgétaires appropriées. Les institutions de l’UEMOA devraient aussi continuer à promouvoir l’intégration régionale.
Washington. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu les entretiens annuels sur les politiques communes des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)[1]. Les autorités ont consenti à la publication du rapport des services du FMI préparé pour ces entretiens[2].
La croissance économique reste vigoureuse dans l’UEMOA, avec des disparités entre les pays, et l’inflation a reflué. La croissance économique a dépassé 6 % en 2024, soit un taux proche de la moyenne de la décennie écoulée, même si les écarts de revenu par habitant entre les États membres ont continué à se creuser en raison de différences significatives en termes de croissance. Après s’être hissée au-dessus de l’objectif pendant la plus grande partie de 2024, l’inflation a aussi réintégré sa fourchette cible depuis novembre 2024, compte tenu de la détente de l’inflation alimentaire dans la région et d’une politique monétaire dûment stricte. Le système bancaire demeure résilient, même s’il conserve de fortes expositions aux Etats-membres de l’UEMOA.
Les avancées récentes sur le front de la réduction des déséquilibres extérieurs de l’UEMOA, en dépit d’écarts notables entre les États membres, favorisent un net redressement des réserves de change. Après un creusement sur la période 2021–23, le déficit des transactions courantes de l’UEMOA s’est considérablement réduit en 2024. La réponse de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) aux pressions sur les réserves de change, qui a consisté à resserrer la politique monétaire en relevant les taux et à contenir le volume des liquidités injectées dans le système bancaire régional, a aussi été globalement pertinente. Les réserves ont opéré un rebond fin 2024 et début 2025 et sont à nouveau supérieures aux niveaux minimums jugés satisfaisants principalement en raison des recettes exceptionnelles tirées de la récolte annuelle de cacao, des cours élevés des produits de base, de plusieurs décaissements du FMI et des exportations de nouvelles ressources en hydrocarbures au Niger et au Sénégal. La position extérieure de l’UEMOA est considérée comme ayant été légèrement plus fragile que les paramètres fondamentaux et les politiques souhaitables en 2024.
Les ratios d’endettement public ont augmenté de manière sensible et hétérogène ces dernières années du fait de lourds déficits budgétaires et d’ajustements stocks-flux. Les actuels progrès en matière d’assainissement des finances publiques dans l’ensemble de l’Union sont bienvenus, même s’ils sont plus lents que prévu, essentiellement en raison d’importantes révisions de données au Sénégal. La dette publique a continué à s’accroître en 2024 au-delà du niveau projeté au cours des précédents entretiens sur les politiques communes, avec de grandes disparités au sein de l’UEMOA (et notamment un endettement élevé au Sénégal). L’augmentation des émissions de titres publics se traduit par une plus forte dépendance à l’égard du financement sur le marché régional, qui se caractérise par une capacité d'absorption limitée et par des coûts relativement élevés, et pourrait faire peser un risque sur les réserves de change.
Évaluation par le conseil d’administration[3]
Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Ils se félicitent de la croissance solide enregistrée par l’UEMOA, du retour de l’inflation dans sa fourchette cible et des avancées en matière de réduction des déséquilibres budgétaires et extérieurs, tout en prenant aussi acte des disparités significatives entre pays-membres. Tout en soulignant que la région reste exposée à un large éventail de chocs, les administrateurs insistent sur l’importance de prendre des mesures prudentes pour garantir la stabilité macroéconomique et financière et de mener des réformes structurelles pour stimuler une croissance inclusive. Ils comptent sur la poursuite de l’appui du FMI à l’UEMOA et ses pays-membres, à travers des conseils adaptés ainsi qu’une assistance financière et au développement des capacités.
Les administrateurs soulignent l’importance d’un engagement à préserver la viabilité de la dette, qui repose sur des avancées en direction de l’assainissement des finances publiques, sur des mesures visant à contenir les ajustements stocks-flux générateurs d’endettement et sur une surveillance étroite de la capacité de financement de la région. Dans ce contexte, ils saluent la proposition de réintroduire le pacte de convergence de l’UEMOA, avec les anciens plafonds de déficit budgétaire et d’endettement public, et appellent de leurs vœux son adoption rapide avec une clause de sauvegarde bien conçue, ainsi qu’un mécanisme de correction et des mécanismes de mise en œuvre. La consolidation budgétaire devrait être axée sur la mobilisation des recettes afin de protéger les dépenses prioritaires. Les administrateurs soulignent aussi l’importance d’une communication transparente et rigoureuse des données budgétaires ainsi que d’une transparence accrue des données sur la dette.
Les administrateurs acquiescent l’orientation restrictive de la politique monétaire menée par la BCEAO, qui a permis de ramener l’inflation à l’intérieur de la fourchette cible et de soutenir les réserves de change. Ils conviennent que la politique monétaire doit continuer à être calibrée en fonction de l’évolution des réserves de change et de l’inflation, et qu’une orientation prudente reste de mise en attendant un rétablissement durable de l’adéquation des réserves.
Les administrateurs se félicitent de la résilience du système financier mais observent que l’interdépendance entre le système bancaire et les États-membres continue à faire peser des risques sur la stabilité financière. Ils encouragent l’adoption de mesures réglementaires macroprudentielles afin de modérer l’exposition aux risques souverains et d’exigences supplémentaires de fonds propres pour faire face au risque de concentration. Les administrateurs insistent sur l’importance de surveiller de près les indicateurs de solidité bancaire, de donner suite aux recommandations restantes du programme d'évaluation du secteur financier (PESF) pour renforcer la stabilité financière et l’approfondissement du système financier, et de prendre les mesures supplémentaires nécessaires pour faciliter la sortie des États-membres de l’UEMOA de la liste grise du Groupe d'action financière (GAFI).
Les administrateurs conviennent que la prospérité des pays de l’UEMOA dépendra des progrès réalisés en matière de cohésion politique, d’intégration économique et de renforcement du cadre institutionnel et des infrastructures au plan régional. Un projet de fonds de stabilisation pour venir en aide aux pays membres affectés par des chocs spécifiques pourrait manifester la solidarité régionale, mais il importerait d’éviter les risques de passifs conditionnels par effets de levier. Les administrateurs saluent les avancées concernant le nouveau système de paiement rapide, qui favoriserait l’efficience, l’inclusion et l’intégration régionale. Des mesures de diversification de l’économie et de renforcement de la résilience joueraient aussi un rôle important.
Les vues exprimées aujourd’hui par les administrateurs feront partie des consultations au titre de l’article IV avec chacun des pays-membres qui se dérouleront jusqu’au prochain examen par le conseil d’administration des politiques communes de l’UEMOA. Les prochains entretiens avec les autorités régionales de l’UEMOA devraient se dérouler selon le cycle habituel de 12 mois.
Tableau 1. UEMOA : principaux indicateurs économiques et sociaux, 2021–29 |
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Indicateurs sociaux |
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PIB |
Pauvreté (2021 ou dernières données) |
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PIB nominal (2024, en millions de dollars) |
219,784 |
Taux de pauvreté au seuil de 1,90 dollar par jour (en PPA de 2011, % de la population) |
23.1 |
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PIB par habitant (2024, en dollars) |
1,447 |
Sous-nutrition (en pourcentage de la population) |
12.5 |
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Caractéristiques de la population |
Inégalités (2021 ou dernières données) |
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Total (2023, en millions) |
145.3 |
Proportion des revenus détenus par les 10 % les plus riches de la population |
28.4 |
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Population urbaine (2023, en pourcentage du total) |
40.6 |
Proportion des revenus détenus par les 20 % les plus pauvres de la population |
7.7 |
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Espérance de vie à la naissance (2022, en années) |
61.1 |
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Coefficient de Gini |
35.4 |
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Indicateurs économiques |
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2021 |
2022 |
2023 |
2024 |
2025 |
2026 |
2027 |
2028 |
2029 |
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Eff. |
SM/24/90. 1 |
Est. |
Projection |
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(Variation annuelle en pourcentage) |
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Revenu national et prix |
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PIB à prix constants2 |
6.2 |
5.9 |
5.3 |
6.8 |
6.3 |
6.4 |
5.8 |
5.9 |
6.0 |
5.9 |
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PIB par habitant à prix constants |
3.2 |
2.9 |
2.4 |
3.8 |
3.3 |
3.4 |
2.8 |
2.9 |
3.0 |
2.9 |
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Prix à la consommation (moyenne) |
3.6 |
7.6 |
|
3.7 |
3.2 |
3.5 |
2.9 |
2.3 |
2.0 |
2.0 |
2.0 |
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Termes de l’échange |
-6.3 |
-12.3 |
|
7.9 |
4.2 |
12.4 |
9.3 |
3.6 |
-1.3 |
-1.0 |
-0.7 |
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Taux de change effectif nominal |
1.2 |
-2.3 |
6.3 |
3.5 |
... |
... |
... |
... |
... |
... |
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Taux de change effectif réel |
1.5 |
-3.6 |
3.9 |
3.0 |
... |
... |
... |
... |
... |
... |
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(En pourcentage du PIB) |
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Comptes nationaux |
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Épargne nationale brute |
20.4 |
18.8 |
18.8 |
22.4 |
20.8 |
21.7 |
23.1 |
23.2 |
23.4 |
23.8 |
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Investissement intérieur brut |
26.5 |
28.8 |
28.7 |
27.5 |
26.9 |
26.2 |
26.3 |
26.7 |
27.3 |
27.7 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
dont : investissement public |
6.8 |
7.8 |
7.7 |
8.8 |
6.8 |
6.7 |
7.2 |
7.5 |
7.8 |
8.2 |
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(Variation annuelle en pourcentage de la monnaie au sens large en début de période) |
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Monnaie et crédit |
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Avoirs extérieurs nets |
1.7 |
-7.9 |
-7.2 |
0.5 |
6.1 |
2.7 |
2.1 |
3.2 |
3.2 |
2.2 |
|
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Avoirs intérieurs nets |
16.9 |
20.7 |
10.0 |
12.6 |
3.4 |
9.9 |
10.3 |
9.9 |
9.7 |
10.2 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
Monnaie au sens large |
18.0 |
11.4 |
3.5 |
12.4 |
8.9 |
11.4 |
12.4 |
12.8 |
12.6 |
12.1 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
Crédit à l’économie |
8.1 |
9.0 |
6.8 |
6.7 |
2.7 |
7.2 |
7.0 |
6.6 |
6.5 |
6.3 |
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(En pourcentage du PIB, sauf indication contraire) |
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Opérations financières de l’État |
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Recettes totales de l’État, hors dons |
16.1 |
15.8 |
16.5 |
17.3 |
16.6 |
17.3 |
17.7 |
18.2 |
18.5 |
18.8 |
|
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Dépenses publiques |
23.9 |
24.7 |
23.8 |
22.6 |
22.4 |
22.0 |
21.8 |
21.9 |
22.2 |
22.5 |
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|||||||||||||||||||||||||||||||
Solde budgétaire global, hors dons |
-7.8 |
-9.0 |
-7.3 |
-5.3 |
-5.8 |
-4.6 |
-4.1 |
-3.7 |
-3.7 |
-3.7 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
Solde budgétaire global, dons compris |
-6.3 |
-7.8 |
-6.3 |
-4.2 |
-5.2 |
-3.8 |
-3.3 |
-3.0 |
-3.0 |
-3.0 |
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Secteur extérieur |
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Exportations de biens et services3 |
20.0 |
19.6 |
17.7 |
21.4 |
18.8 |
21.3 |
21.8 |
21.4 |
20.9 |
20.7 |
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Importations de biens et services3 |
25.9 |
29.7 |
27.5 |
26.5 |
24.6 |
24.4 |
23.8 |
23.4 |
23.3 |
23.2 |
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Solde des transactions courantes, hors dons |
-6.6 |
-10.7 |
-10.2 |
-5.4 |
-6.5 |
-4.9 |
-3.5 |
-3.7 |
-4.1 |
-4.1 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
Solde des transactions courantes, dons compris |
-5.9 |
-9.8 |
-9.5 |
-4.8 |
-6.1 |
-4.5 |
-3.3 |
-3.5 |
-3.9 |
-3.8 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
Dette extérieure publique |
36.3 |
37.0 |
38.9 |
36.1 |
39.9 |
37.8 |
36.6 |
35.5 |
33.8 |
32.6 |
|
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Dette publique totale |
58.5 |
61.5 |
64.0 |
59.6 |
65.0 |
63.4 |
61.9 |
60.4 |
58.8 |
57.5 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
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||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Monnaie au sens large |
40.7 |
40.8 |
39.1 |
40.6 |
38.8 |
39.4 |
41.0 |
42.8 |
44.6 |
46.3 |
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Postes pour mémoire : |
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PIB nominal (en milliards de francs CFA) |
100,963 |
112,343 |
121,414 |
131,429 |
133,227 |
145,965 |
157,833 |
170,313 |
183,993 |
198,973 |
|
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PIB nominal par habitant (en dollars) |
1,308 |
1,259 |
1,356 |
1,436 |
1,446 |
1,508 |
1,588 |
1,663 |
1,744 |
1,831 |
|
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Franc CFA par dollar, moyenne |
554.2 |
622.4 |
606.5 |
606.2 |
... |
... |
... |
... |
... |
... |
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Réserves internationales brutes |
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En mois d’importations de biens et de services de l’année suivante |
5.0 |
4.1 |
3.5 |
3.5 |
4.6 |
4.7 |
4.8 |
4.9 |
5.1 |
5.2 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
En pourcentage du PIB courant |
13.9 |
10.1 |
7.8 |
8.2 |
10.1 |
10.0 |
10.1 |
10.3 |
10.6 |
10.7 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
En pourcentage des passifs à vue de la BCEAO |
79.7 |
63.8 |
56.9 |
58.1 |
66.9 |
67.1 |
66.5 |
66.0 |
66.2 |
66.0 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars |
24,172 |
18,398 |
15,764 |
17,872 |
21,593 |
24,165 |
26,254 |
28,967 |
32,156 |
35,185 |
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Sources : base de données du département Afrique du FMI ; Perspectives de l’économie mondiale ; Banque mondiale, indicateurs du développement dans le monde ; estimations et projections des services du FMI. |
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Toutes les projections présentées ici ont été établies en avril 2025. |
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1 Présente des données tirées du rapport du FMI n° 24/90 publié le 1er mars 2024. 2. L’accéleration de la croissance du PIB en 2024 tient à la mise en service de projets d’exploitation |
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d’hydrocarbures de grande envergure au Niger et au Sénégal. 3 A l’éxclusion du commerce intrarégional. |
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[1] Conformément aux dispositions de l’article IV de ses Statuts, le FMI procède, habituellement chaque année, à des consultations bilatérales avec ses pays membres. Les services du FMI organisent des entretiens annuels séparés avec les institutions régionales responsables des politiques communes dans quatre unions monétaires, à savoir la zone euro, l’Union monétaire des Caraïbes orientales, l’Union économique et monétaire de l’Afrique centrale et l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Pour chacune de ces unions monétaires, les équipes des services du FMI se rendent dans les institutions régionales responsables des politiques communes de l’union monétaire, recueillent des données économiques et financières, et s’entretiennent avec les responsables de l’union monétaire de l’évolution et des politiques économiques de l’union. De retour au siège, les membres de la mission rédigent un rapport qui sert de cadre aux délibérations du conseil d’administration. Les entretiens des services avec les institutions régionales et l’examen du rapport par le conseil d’administration font partie intégrante des consultations au titre de l’article IV avec chaque pays membre.
[2] Conformément aux Statuts du FMI, la publication des documents qui ont trait aux pays membres est facultative et nécessite l’approbation de l’État membre. Le rapport des services du FMI sera publié prochainement sur la page www.imf.org/[pays].
[3] À l’issue des délibérations, la Directrice générale, en qualité de présidente du conseil d’administration, résume les opinions des administrateurs, et ce résumé est communiqué aux autorités du pays. Une explication des termes utilisés dans le résumé se trouve ici : https://www.imf.org/external/french/np/sec/misc/qualifiersf.htm.
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ATTACHÉ DE PRESSE: Julie Ziegler
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