Typical street scene in Santa Ana, El Salvador. (Photo: iStock)

(photo : Sultan Mahmud Mukut/SOPA Image/Newscom)

Bulletin du FMI : Le FMI invite la société civile à donner son avis sur son rôle de surveillance

le 24 février 2014

  • Le FMI va examiner comment il évalue l’économie de ses pays membres
  • L’examen portera sur l’efficacité et l’impartialité de la surveillance qu’il exerce
  • La société civile est invitée à donner son avis en ligne

Le FMI sollicite l’avis des organisations de la société civile sur les moyens d’améliorer l’efficacité de sa surveillance — la surveillance du système monétaire international, ainsi que des politiques économiques et financières de ses 188 pays membres.

Des membres d’organisations de la société civile ont assisté à l’Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Le FMI sollicite régulièrement les vues de groupes externes à propos de ses initiatives (photo: IMF)

Des membres d’organisations de la société civile ont assisté à l’Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Le FMI sollicite régulièrement les vues de groupes externes à propos de ses initiatives (photo: IMF)

INFORMATION DU PUBLIC

La consultation des organisations de la société civile fera partie de l’examen triennal de la surveillance de 2014, une évaluation périodique de la qualité de l’évaluation par le FMI des risques et des perspectives des pays du monde entier.

Pour assurer une large participation de la société civile, une consultation en ligne sera ouverte jusqu’au 30 avril 2014.

Renforcer la surveillance du FMI

Le FMI examine l’efficacité de son analyse économique et de ses conseils — la « surveillance » — tous les trois ans et formule des recommandations visant à les améliorer. Le dernier examen triennal de la surveillance a été achevé par le Conseil d’administration du FMI en octobre 2011.

Selon ce dernier examen, le FMI a fourni ses conseils en temps voulu et a fait preuve de souplesse pendant la crise financière mondiale, mais la surveillance avant la crise a souffert de plusieurs faiblesses. En particulier, le FMI devait faire davantage pour encourager l’analyse des interconnections, des risques, de la stabilité financière, de la stabilité extérieure et de l’efficacité de la surveillance. La Directrice générale du FMI a réagi en proposant un plan d’action pour rendre la surveillance plus efficace, plus franche et plus impartiale.

Depuis 2011, le FMI a pris plusieurs mesures pour améliorer sa surveillance :

• une réforme de son cadre juridique afin de mieux examiner les effets d’entraînement d’une région ou d’un secteur sur l’économie mondiale;

• l’approfondissement des évaluations des risques dans les rapports sur les pays, avec l’introduction de « matrices d’évaluation des risques » ;

• l’établissement d’une stratégie de surveillance financière pour améliorer la détection des risques et l’analyse, faciliter une meilleure intégration des instruments et des produits, et dialoguer plus activement avec les parties prenantes ;

• la publication des rapports pilotes sur le secteur extérieur qui offrent une analyse multilatérale des positions extérieures des grandes économies mondiales.

Objectif de l’examen de 2014

L’objectif ultime étant de renforcer l’efficacité de la surveillance exercée par le FMI, l’exercice de 2014 examinera dans quelle mesure les initiatives engagées depuis 2011 permettent à l’institution de tenir ses engagements vis-à-vis de ses pays membres. En particulier, il s’agit de voir avec quelle efficacité le FMI met en œuvre le nouveau dispositif de surveillance et comment il peut faire face aux nouveaux problèmes qui apparaissent. L’impartialité de la surveillance exercée par l’institution sera examinée aussi, et des recommandations qui permettraient de renforcer cet aspect seront envisagées.

Comme pour le dernier examen, l’exercice 2014 fondera ses conclusions et recommandations sur un large éventail d’études et d’informations en retour, y compris des organisations de la société civile : études approfondies des services du FMI, évaluation des rapports sur les pays, enquêtes et consultations des parties prenantes, entrevues et études de consultants externes. Les conclusions et recommandations de l’examen seront aussi évaluées par un groupe consultatif extérieur indépendant.