Les risques qui pèsent sur la croissance mondiale restent orientés à la baisse, car l’inflation est forte et les taux d’intérêt devraient rester élevés longtemps.

Dans le chapitre 1, nous montrons que les risques qui pèsent sur la croissance mondiale restent orientés à la baisse, comme nous l’avions estimé dans l’édition d’avril 2023 du Rapport sur la stabilité financière dans le monde. Si l’atterrissage en douceur de l’économie mondiale qu’espèrent les intervenants sur les marchés ne se matérialise pas, les fissures dans le système financier risquent de se transformer en failles préoccupantes.
Le chapitre 2 se penche sur le secteur bancaire mondial, en analysant de manière novatrice ses facteurs de vulnérabilité dans un environnement où les taux d’intérêt pourraient rester longtemps à des niveaux élevés, en s’appuyant sur les résultats d’un test de résistance mondial amélioré et sur un ensemble de nouveaux indicateurs de marché. Il contient des propositions visant à améliorer les pratiques de contrôle et à durcir les normes réglementaires pour remédier à ces sources de vulnérabilité.
Dans le chapitre 3, nous expliquons qu’un large éventail de mesures est nécessaire pour libérer les capitaux privés qui permettront aux pays émergents et aux pays en développement de réaliser les investissements dont ils ont besoin pour atténuer les effets du changement climatique.

Chapitre 1 : Atterrissage en douceur ou réveil en sursaut?

Chapitre 2 : Un regard neuf sur les facteurs de vulnérabilité du secteur bancaire mondial
Chapitre 3 : Quelles politiques du secteur financier pour libérer le financement privé de l’action climatique dans les pays émergents et les pays en développement ?
Le secteur privé devra assurer une grande part des importants besoins d’investissement dans l’atténuation des effets du changement climatique dans les pays émergents et les pays en développement (PEPD). Il est particulièrement difficile pour ces pays d’attirer les investisseurs privés dans le financement de l’action climatique en raison de leur faible notation, qui limite la base d’investisseurs potentiels. Les politiques climatiques des grandes banques et compagnies d’assurance ne sont pas encore conformes aux objectifs de neutralité carbone. Malgré l’essor des fonds d’investissement durable, les montants investis dans la création d’un impact climatique positif demeurent peu élevés.
Compte tenu des obstacles politiques associés à la tarification du carbone et des difficultés propres aux PEPD, un large éventail de mesures sont nécessaires pour y créer un environnement propice à l’investissement privé dans l’atténuation des changements climatiques. Des mesures structurelles s’imposent pour abaisser le coût du capital, mobiliser des ressources financières intérieures et améliorer la notation des PEPD. Les politiques relatives au secteur financier constituent un autre maillon essentiel : elles devraient être recentrées sur l’impact climatique et tenir compte des circonstances propres aux PEPD. Les pays à faible revenu auront besoin d’une aide internationale supplémentaire et d’initiatives spécifiques. La facilité pour la résilience et la durabilité, instrument du FMI, appuiera des réformes à même d’installer un cadre propice aux investissements et d’attirer les capitaux privés.
Publications

octobre 2025
- Dépenser plus intelligemment

septembre 2025
- Finances & Développement

octobre 2025
- Perspectives économiques régionales





