Le FMI s’inquiète des conséquences du blanchiment des capitaux, du financement du terrorisme et du financement de la prolifération (apport de fonds ou prestation de services financiers pour des armes nucléaires, chimiques ou biologiques), ainsi que des délits connexes qui minent le secteur financier et l’économie en général. Ces délits peuvent saper la stabilité des pays et, partant, affaiblir l’ordre public, la gouvernance, l’efficacité de la réglementation, les investissements étrangers et les flux de capitaux internationaux.
Les activités de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme dans un pays peuvent avoir des répercussions négatives graves au-delà de ses frontières, voire au niveau mondial. Les pays où la réglementation est faible ou inefficace sont particulièrement attrayants pour les blanchisseurs de capitaux et les financiers du terrorisme. Ceux-ci s’efforcent de dissimuler leurs activités criminelles en exploitant la complexité du système financier mondial, les différences entre les législations des différents pays et la vitesse de circulation de l’argent à travers les frontières.
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